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dimanche 10 avril 2011

CAMEROUN: Biya cadenasse les conditions de candidature à la présidentielle

C’est ce samedi que la représentation nationale a discuté de la caution à verser au Trésor public par les candidats à l’élection présidentielle. Le projet de loi présenté par le gouvernement prévoyait de doubler le montant de la caution en vigueur pour le faire passer de 1,5 millions de francs CFA à 3 millions de francs CFA. Ce projet a donné lieu à un vif débat entre les députés du pouvoir et de l’opposition. Certains députés de l’opposition ont estimé qu’il fallait plutôt baisser ce montant pour le ramener à 500 000 francs CFA. Une proposition qui a fait sourire les députés du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). D’ailleurs, certains de ses députés ont estimé qu’il faut fixer le montant de la caution à 50 millions de francs CFA. L’objectif pour eux étant de dissuader les aventuriers. Finalement, c’est à 5 millions de francs CFA que le montant de la caution a été arrêté.

Elecam

La session extraordinaire convoquée n’a pas été uniquement consacrée au projet augmentant la caution à verser au Trésor public par les candidats à la présidentielle. Il y a aussi été question de modifier la loi prtant création d’Elections Cameroun (Elecam), la commission électorale. Ainsi, le parlement a voté l’augmentation du nombre des membres du conseil électoral. Ce sont désormais 18 membres au lieu de 12 qui siègeront au conseil électoral. Le SDF, principal parti de l’opposition, espère ainsi que les 6 nouveaux membres seront des personnalités beaucoup plus neutres que les 12 autres qui avaient été l’objet de vives critiques parce qu’étant des personnalités proches du parti au pouvoir. Mais rien n’est gagné car, c’est encore au chef de l’Etat de nommer les nouvelles personnalités dans le conseil électoral. Cette nomination pourrait à nouveau raviver les critiques. Toutefois, il faut relever qu’Elecam a été vidé d’une de ses missions cardinales à savoir, publier les résultats provisoires de l’élection présidentielle. C’est désormais au conseil constitutionnel et à lui seul qu’il revient le pouvoir de publier les résultats de l’élection.

Au moment où nous mettions sous presse, les députés discutaient des conditions de suppléance à la présidence de la République.

Selon le projet de loi transmis par le gouvernement, en cas de vacance de la présidence de la République, le président par intérim devrait pouvoir modifier le gouvernement. Une petite avancée qui peut permettre à celui d'influer sur la succession

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