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jeudi 12 mai 2011

Tennis: Nadal en quarts de finale à Rome

Rafael Nadal, tête de série N.1, s'est qualifié pour les quarts de finale du tournoi de Rome en battant Feliciano Lopez en deux sets (6-4, 6-2), jeudi, et affrontera le vainqueur du match Mardy Fish-Marin Cilic.
L'Espagnol, qui avait bataillé trois sets la veille sur le même Central du Foro Italico pour battre l'Italien Paolo Lorenzi, 148e à l'ATP, a été plus expéditif contre son compatriote.
Le N.1 mondial, qui avait admis avoir "très mal joué" contre Lorenzi avait prévenu: "Le bon côté, c'est que jeudi, je jouerai mieux, parce que ce n'est pas possible de jouer plus mal."
Il a a pris deux fois le service de Lopez dans la première manche, mais perdu une fois le sien, puis a fait le break au sixième jeu du deuxième set pour mener 4-2. Il n'a ensuite plus relâché son étreinte et a étouffé le 40e à l'ATP.

Woody Allen a deux amours : la clarinette et Paris

Swing lent sur des images de cartes postales. Clarinette, jazz New Orleans, et vues de Paris sous la pluie : la nostalgie façon Woody Allen étreint les spectateurs en quelques séquences. Son film "Minuit à Paris" est la bonne surprise de l’ouverture du 64e Festival de Cannes, ce soir.

On ne pouvait en effet imaginer film plus autobiographique. Parce qu’il n’y a rien de plus cher à Woody Allen que la clarinette et le jazz New Orleans, qu’il joue régulièrement en concert - il se produisait d’ailleurs à Paris, début avril, avec son New Orleans Jazz Band. Et parce qu'il n’y a que Woody Allen pour rapprocher les ruelles parisiennes et les orchestres du delta du Mississippi.
Durant dix jours, la Croisette grouille d'acteurs qui se confient, de cinéastes qui s'épanchent, de critiques de film qui bavardent et de journaux people qui cancanent. Notre voisin peut être le cinéaste Woody Allen, un journaliste égyptien, ou un cinéphile anonyme. Conversations insolites dans un café, remarques au débotté d'une projection, ou le tic-tic-tic des talons aiguilles des starlettes sur la Croisette, nous aurons les oreilles aux aguets au milieu du grand tintamarre cannois.
Le film est autobiographique aussi parce que Owen Wilson, l’acteur principal du film, c’est un peu lui. Certes, Woody Allen dira en conférence de presse que le jeune acteur californien "est tout à fait le contraire de [lui]", et que cette différence l’a beaucoup aidé. "C’est un beach boy de la côte ouest, très détendu." Mais Owen Wilson a tellement bien travaillé son personnage "à la Woody", et particulièrement sa diction, qu’à certains moments où il est hors-écran en voix-off, on jurerait entendre le maître.

Gil Pender (Owen Wilson) débarque de Californie dans la capitale française avec sa fiancée, Ines (Rachel McAdams) et ses futurs beaux-parents. Le jeune Américain, scénariste à Hollywood, rêve de s’installer pour de bon à Paris et de devenir un grand écrivain. Sa future épouse, elle, préfère les plages de Malibu.
 
Le couple dépose ses valises dans un hôtel parisien (ultra-chic, forcément...), et visite Versailles, Giverny et le musée Rodin (où Carla Bruni-Sarkozy joue la guide). Woody montre le Paris que connaissent les Américains friqués : des cartes postales à 2 euros, des antiquaires qui vendent des chaises en bois à 18 000 euros et des palaces hors de prix.

Puis, Gil se retrouve seul. (Attention, si vous voulez apprécier pleinement la surprise du film, mieux vaut ne pas lire la suite. Mais Woody Allen a tellement bien gardé secret le principal ressort de son long-métrage qu’on meurt d’envie de vous en donner un avant-goût.)
Quand les 12 coups de minuit sonnent, une vieille voiture à cocher apparaît et d’inconnus voyageurs invitent le jeune Américain à s’y engouffrer. Celui-ci réalise alors son rêve : discuter le bout de gras avec Ernest Hemingway (Corey Stoll) et Scott Fitzgerald (Tom Hiddleston), être copain de bistrot avec Salvador Dali (personnage qui colle à la peau d’Adrien Brody, ici photographié par Mehdi Chebil pour FRANCE 24), faire lire son manuscrit à Gertrude Stein (campée par l’épatante Kathy Bates)... et tomber raide sous le charme de la maîtresse de Pablo Picasso (Marion Cotillard, sublimée).
Un Woody Allen qui assume son amour des années folles, du charleston et des surréalistes, qui met en scène la folie de Zelda Fitzgerald et fait chanter Cole Porter au piano : le festival en redemande.

Preuve que la thématique plaît : il n’y a pas plus nostalgique que les Cannois. "Tu sais, avant, on pouvait entrer au Majestic* en se faisant passer pour un stagiaire. Aujourd’hui, c’est impossible, y’a trop de sécurité...", soupire un jeune homme qui bavarde avec un ami dans la rue. Cet habitué de La Croisette n’a pas 20 ans qu’il regrette déjà le bon vieux temps.




Cameroun - Fire outbreak ravages Douala head office of National Social Insurance Fund

The Littoral regional head office of the National Social Insurance Fund in Bonanjo, Douala was in flames on Sunday 8th May 2011.
Fumes of thick black smoke were spotted flying high from the sixth floor of the building; this warranted the prompt intervention of fire fighters.

According to accounts of security officials guarding the building, the fire broke out at about 10 am Sunday morning.

The officials saluted the immediate intervention of the fire brigade that brought in four fire extinguishing trucks.

The fire-fighters during the rescue efforts had to deal with the difficulties of reaching at their target, several meters above the ground this warranted further assistance from the airport and the Naval Base rescue teams.

After several minutes of frantic efforts the fire was contained but two offices had already been reduced to ashes.
The General Manager of National Social Insurance Fund was informed of the incident. He travelled to Douala to have an on the spot assessment of the damages caused.

Security officials have opened investigation to establish the cause of the accident. As of Monday worked had resumed at the office and the General Manager assured the public that the damage was minimal.