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mardi 10 mai 2011

Ces hommes qui ont libérés la Côte d'Ivoire de la folie meutrière de Gbagbo Laurent

Le Pr Aimé Henry Konan Bédié;le plus grand soutient interne du Pr ADO


Le Pr Alassane Dramane Ouattara dit ADO,vainqueur du scrutin du 28 novembre 2010 en Côte d'Ivoire


Guillaume Kigbafori Soro, Premier ministre du Pr ADO


Commandant Fofie Kouakou Martin de la zone 10; région de Khorogho (Nordde la Côte d'Ivoire)


Commandant Koné Djakaridja dit Koné Zakaria;le mythique ex-commandant de la zone 5 (Séguéla)

Commandant Losseni Fofana dit Cdt LOSS, commandant du groupement tactique 6 de la zone de l'Ouest montagneux basés à Man.

Commandant Issiaka Ouattara dit Cdt Watao: chef d'Etat major adjoint,commandant du groupement tactique centre Ouest

Commandant Shérif Ousmane Commandant de la zone clé de Bouaké;commandant du groupement tactique centre Est.
Commandant Morou Ouattara dit Atchiengué: Commandant de la zone 1 des Forces nouvelles à Bouna;commandant du groupement tactique fuseau Est. Frère ainé du commandant Watao.
Général Gueu Michel, commandant en second de la région de Bouaké.

 
Sergent Ibrahim Coulibaly dit IB; chef du « commando invisible »
Commandant Touré Hervé Pelikan dit Cdt Vétcho de la zone de Katiola (à gauche en tréi militaire), "commandant du groupement mystique".


Le Général Soumaïla Bakayoko,chef d'Etat Major des ex Forces Armées des Forces Nouvelles (Fafn).

Le capitaine Alla Kouakou Léon diplômé de l'Ecole des Forces Armées (EFA, Bouaké) est né le 28 février 1964 à N'douffoukankro (Bouaflé); formations et Brevets de Pilote d’Engins Blindés (Abidjan,VAB/AGBAN),est désormais porte-parole du ministère de la Défense.Il a un passé glorieux dans les rangs des ex Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI).











Côte d`Ivoire: 68 corps ont été retrouvés dans une fosse commune, selon l`ONU

Des enquêteurs des Nations unies ont affirmé qu`il y avait au moins 68 corps dans une fosse commune récemment découverte sur un terrain de football d`Abidjan, a révélé lundi un responsable de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (ONUCI).

Guillaume Ngefa, directeur adjoint de la division des droits de l`homme de l`ONUCI, a précisé que les victimes avaient probablement été tuées par des milices pro-Laurent Gbagbo le 12 avril, au lendemain de l`arrestation de l`ex-chef d`Etat ivoirien.

Selon Guillaume Ngefa, les enquêteurs se sont rendus vendredi sur le site et ont photographié dix monticules funéraires dans la fosse commune. Ils ont interrogé des témoins qui ont décrit les meurtres et des membres des familles qui ont identifié les morts.

M. Ngefa, interrogé par téléphone depuis Abidjan, a affirmé que la plus grande fosse contiendrait 31 corps, et qu`il y en aurait au moins 21 dans une autre.

Côte d`Ivoire: 120 civils tués par miliciens et mercenaires pro-Gbagbo en fuite

Quelque 120 civils ont été tués les 5 et 6 mai lors d`attaques menées le long du littoral ivoirien par des miliciens fidèles au président déchu Laurent Gbagbo et des mercenaires libériens fuyant Abidjan, a affirmé lundi le ministère de la Défense.
"Les derniers combattants à la solde de l`ex-président, Laurent Gbagbo,
étaient des mercenaires libériens et des miliciens ivoiriens. Ce sont eux qui
ont pris en otage la vaste commune de Yopougon (à Abidjan). Mis en déroute les
3 et 4 mai 2011, ils ont pris la direction de leurs régions natales", a
indiqué le ministère dans un communiqué.
Yopougon, un immense quartier populaire dans l`ouest d`Abidjan devenu le
dernier bastion des forces pro-Gbagbo après son arrestation le 11 avril, a été
la dernière zone de la capitale économique à passer sous le contrôle des
Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) du président Alassane Ouattara.
En se dirigeant vers la frontière libérienne, ces hommes armés ont tué cent
vingt civils, parmi lesquels des femmes et des enfants, les 5 et 6 mai dans
les villes de Irobo, Grand Lahou, Fresco et dans la région de Sassandra, le
long de littoral à l`ouest d`Abidjan, selon le ministère.
La plupart des victimes ont été choisies en raison de leur appartenance
ethnique, parmi les populations allogènes (originaires d`autres régions de la
Côte d`Ivoire) ou d`origine étrangère, selon le ministère.
Ces communautés sont réputées avoir voté en faveur d`Alassane Ouattara lors
de la présidentielle du 28 novembre.
Plus de 30 mercenaires et miliciens ont été tués au cours des affrontements
avec les forces de sécurité du président Ouattara, a indiqué le ministère.
Il n`était pas possible de confirmer ces informations de source
indépendante, dans un premier temps.

Affaire visa de Vergès: le Communiqué de l`ambasade de Côte d`Ivoire en France

Dans le souci de mieux contrôler les entrées et le séjour des étrangers en Côte d’Ivoire, l’Etat de Côte d’Ivoire a institué depuis le 25 Juillet 2009, des visas biométriques sécurisés et plus fiables.

En conséquence, les visas dits manuels n’ont plus cours.

Toutefois, ils peuvent être délivrés à titre exceptionnel et avec l’accord préalable de l’Ambassadeur, chef de Mission Diplomatique.

Comme, ce fut le cas pendant la crise post- électorale.

En violation flagrante de ces dispositions qui relèvent de la souveraineté de chaque Etat, le Consul Honoraire de Côte d’Ivoire à Nancy a octroyé un visa de séjour en Côte d’Ivoire à Maître Jacques VERGES sans en avoir informé les services consulaires de l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Paris.

Un visa acquis dans ces conditions pour le moins irrégulières est frappé de nullité.

La police de l’air et des frontières de Côte d’Ivoire était donc fondée à refuser l’entrée sur le territoire Ivoirien à Maître Jacques VERGES, conformément aux textes en vigueur en matière d’immigration en Côte d’Ivoire, comme elle l'aurait fait à l'égard de toute autre personne.

Il nous apparaît curieux que le requérant ait préféré s’adresser à notre Consul Honoraire de Nancy plutôt que formuler une demande en bonne et due forme auprès des services Consulaires de l’Ambassade à Paris où il réside.

Yamoussoukro : Investiture du président : Inquiétude et grogne au menu

Le 21 mai prochain, la Côte d`Ivoire va vivre un moment fort de son histoire avec l`investiture du président de la République, Alassane Ouattara, à Yamoussoukro. Une cérémonie solennelle qui se veut une grande fête à laquelle prendront part d`illustres personnalités d`Afrique et du monde et des milliers d`invités. La tâche du comité d`organisation, présidée par le ministre Marcel Amon Tanoh, directeur de cabinet du président de la République, sera des plus ardues. Il n`aura pas droit à l`erreur. Or, au vu de ce qui s`est passé vendredi dernier, lors de la cérémonie de prestation de serment au palais présidentiel, des inquiétudes et des grincements de dents se font entendre. A-t-on vraiment pris toutes les dispositions pour assurer le succès de cette manifestation ? Vendredi dernier, à l`occasion de la cérémonie de prestation de serment du président de la République, l`on a pu observer quelques " ratés " qui ont donné des sueurs froides à tous ceux qui étaient présents et ont nourri de sérieuses inquiétudes quant au succès de la cérémonie d`investiture à venir.
En effet, même si à la décharge des organisateurs, l`on peut retenir des circonstances attenantes, notamment le délai particulièrement bref pour goupiller cette cérémonie, il n`en demeure pas moins que les conséquences desdits ratés ont parfois indisposé certaines personnalités, à commencer par le président de la République et la Première dame qui ont dû se lever, prendre la direction de la sortie avant de revenir à leur siège parce qu`ils croyaient que la cérémonie était terminée. Il y avait un problème évident de coordination entre la direction du protocole d`Etat, le maître de cérémonie et le président du Conseil constitutionnel. Car comme dans une audience régulière, c`est ce dernier qui préside la cérémonie de prestation de serment. C`est à lui qu`il appartient de mettre fin à l`audience. Pas au maître de cérémonie. Il est aussi bon de signaler que les organisateurs de la cérémonie n`ont pas eu suffisamment de temps pour accorder leurs violons avec le secrétariat du Conseil constitutionnel. C`est entre jeudi soir et vendredi que tout a été décidé. De sorte qu`au niveau des invités à cette cérémonie solennelle, l`on a noté des absences de taille. Au niveau même du Rhdp, des voix se font entendre pour regretter l`absence de présidents de jeunesse et des femmes qui ont porté le Président Ouattara au pouvoir. On avait le sentiment que tout a été fait dans la précipitation. Autre faille de taille, certains commandants des Frci qui ont donné de leur sang pour traduire dans les faits la volonté du peuple exprimée dans les urnes. A côté du Général Gueu et des autres généraux, on aurait pu saisir l`occasion pour rendre hommage à ces combattants en leur permettant, pour une fois, d`être assis à la première loge.
En outre, les Ivoiriens n`ont pas compris la non retransmission en direct à la télé de la cérémonie de prestation de serment. Il nous est revenu que l`équipe technique détachée au palais et ses collaborateurs restés au siège de la télé n`ont pu accorder à temps leurs violons pour permettre aux Ivoiriens de vivre en direct l`événement. Une situation qui aurait fort déplu au chef de l`Etat et à son entourage.
Pour la cérémonie du 21 mai, les organisateurs ont pu bénéficier d`un délai assez raisonnable pour peaufiner leurs préparatifs. Mais à ce niveau également, l`on peut noter que les commissions créées ne sont pas suffisamment étoffées. En outre, certaines personnes se sont responsabilisées ou commises à plusieurs tâches comme s`il se posait un problème de ressources humaines. Dans cette organisation, tout ou presque a été confié aux cabinets ministériels, et le Rhdp, qui regorge de compétences et de ressources humaines disponibles, se sent une fois de plus écarté. Le Rhdp grogne, il faut l’écouter, il faut l’intégrer totalement dans l’organisation de la cérémonie du 21 mai prochain. Que perd-on vraiment à les associer, ou du moins à les écouter, à noter leurs propositions et à retenir celles qui pourraient contribuer au succès de cette cérémonie ? Les ministres et leurs cabinets peuvent-ils faire tout le travail ?

Côte d`Ivoire : l`heure de la reconstruction a sonné

La Côte d`Ivoire a ouvert une nouvelle page de son histoire après cinq mois de crise post-électorale émaillée de violences caractérisées par des dégâts matériels et des pertes en vie humaine.

L`heure de la reconstruction semble avoir sonné sous la houlette du gouvernement Ouattara qui entend bien relever ce défi, outre celui de la réconciliation nationale.

"Reconstruire, ce n`est pas le plus dur. J`ai les financements et j`ai la bonne équipe. Mais obtenir la paix et la réconciliation après ce que nous avons vécu depuis des années, c`est bien plus compliqué", avait déclaré le président élu ivoirien, Alassane Ouattara, lors d`une récente interview.

M. Ouattara qui compte reconstruire le pays avec toutes les compétences a de ce fait promis de constituer un gouvernement d`union nationale avant fin mai dans lequel figureront des ministres issus du front populaire ivoirien (FPI), parti politique de son rival Laurent Gbagbo.

Le président élu compte en outre mettre au travail l`administration publique et les Ivoiriens de tous les secteurs, afin de bâtir le pays.

LE QUITUS DE LA LEGITIMITE

Pour nombre d`observateurs, un grand pas vient d`être franchi sur le plan de la légalité et de la légitimité du pouvoir Ouattara avec la prestation de serment du président élu vendredi au palais présidentiel à Abidjan.

"La prestation de serment devant le conseil constitutionnel donne à M. Ouattara un quitus pour sa légitimité et pour diriger le pays en toute confiance", a estimé le président du forum des jeunes africains pour la démocratie (FOJAD) section Côte d`Ivoire, Abraham Kader .

Pour celui-ci, le président du conseil constitutionnel "s`est rattrapé" en faisant la proclamation qui selon lui ramènera la paix et le développement dans le pays.

Le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao Ndré qui déniait à Alassane Ouattara toute légitimité au profit de son rival le président sortant Laurent Gbagbo, s`est dédit cinq mois plus tard en proclamant Alassane Ouattara président de la république de Côte d`Ivoire.

Cette assiste légitime sera sans nul doute confortée le 21 mai avec la cérémonie d`investiture officielle de M. Ouattara.

Après la polémique politico-judiciaire que des pro-Gbagbo ne comptent toutefois pas laisser de si tôt, les nouvelles autorités ivoiriennes s`attellent à trouver les stratégies et les moyens pour reconstruire le pays dévasté par la guerre.

Pour ce faire, les autorités ne cachent pas leur conscience du fait qu`en plus des ressources internes, la Côte d`Ivoire a besoin d`appuis extérieurs.

L`APPUI DES PARTENAIRES

C`est donc avec satisfaction qu`elles ont accueilli le soutien de la France, au lendemain de la capture de Laurent Gbagbo.

L`Agence française de développement (AFD) a consenti à la Côte d`Ivoire une aide de 400 millions d`euros.

La France dont le soutien à la reconstruction de la Côte d`ivoire s`est fait suite à la demande du président élu reconnu par l`ONU Alassane Ouattara, a réaffirmé son engagement aux côtés des Ivoiriens.

L`Europe n`est pas demeurée en reste de cette mobilisation internationale au chevet de la Côte d`Ivoire. La commission européenne vient de lui octroyer une aide substantielle de 44 millions d`euros. Une convention a été signée à cet effet jeudi entre le gouvernement Ouattara et le commissaire européen au développement Andris Piebalgs.

L`aide de l`Europe vise à relancer le secteur de l`agriculture et à moderniser l`administration judiciaire.

Plusieurs partenaires internationaux entendent également s`engager aux côtés de la Côte d`Ivoire.

Des Ivoiriens interrogés affirment attendre "vivement" dans cette œuvre de reconstruction les bailleurs de fonds traditionnels que sont les institutions de Bretton Woods, entre autres la banque mondiale et le fonds monétaire international (FMI).

La mobilisation des partenaires est également observée sur le plan humanitaire, avec l`intervention appréciable des ONG internationales, de l`ONU et de diverses organisations humanitaires qui entendent aussi jouer leur partition.

Les Etats-unis ont ainsi annoncé vendredi un octroi supplémentaire de 8, 5 millions de dollars au titre de l`aide à plus de 170 000 réfugiés qui ont fui la Côte d`ivoire principalement vers le Libéria, et des centaines de milliers d`autres Ivoiriens qui ont été déplacés dans leur pays à cause de l`agitation politique et des violences récentes.

L`ASIE SE SIGNALE

Au-delà de la France, de l`Europe, des Etat-unis et des institutions financières de Bretton Woods, l`Asie qui détient aussi des moyens et de l`expertise se signale.

Les partenaires asiatiques semblent avoir leur place dans le processus de reconstruction de la Côte d`Ivoire qui compte au nombre de ses amis des pays comme la Chine qui s`est hissée depuis plusieurs mois au rang de deuxième économie mondiale.

L`ambassadeur de Chine en Côte d`Ivoire Wei Wenhua a traduit lors d`une audience que lui avait accordée mercredi Alassane Ouattara la disponibilité de son pays à aider à la reconstruction de la Côte d`Ivoire.

L`œuvre de reconstruction de la Côte d`Ivoire qui sort de cinq mois de crise post-électorale se présente comme une œuvre immense, mais réalisable avec la contribution des Ivoiriens dans leur diversité et l`appui des partenaires au développement.

Le pays a amorcé un nouveau virage de sa vie socio-politique depuis l`arrestation du président sortant Laurent Gbagbo le 11 avril par les forces pro-Ouattara soutenues par l`Onu et la force française Licorne.

La crise post-électorale ivoirienne a fait au moins 3.000 morts et un millions de déplacés selon les autorités ivoiriennes.

Crise ivoirienne: Tous responsables ? Non et non !

Nous attendons dire, ici et là que pour ce que la Côte d’Ivoire a vécu comme crise, nous avons été tous responsables. Ceux qui affirment cela de bonne foi, se trompent. Profondément. Nous sommes sûrs qu’il y en qui le disent pour noyer le poisson. Pour refuser de reconnaître qu’ils sont les seuls responsables du drame que notre pays a connu durant ces très longues années. Et surtout les atrocités perpétrées au cours de ces derniers mois. Par exemple, que peut-on reprocher au nouveau président de la République, dans cette crise postélectorale ? D’avoir remporté le scrutin présidentiel ? Le fait d’avoir refusé que Laurent Gbagbo lui vole sa victoire ? De n’avoir pas permis que les ennemis de la démocratie en imposent au peuple en s’essuyant les pieds sur sa volonté ? Vous voyez bien que dans cette crise meurtrière, le candidat des houphouétistes ne peut être logé à la même enseigne que ceux qui ont conçu et exécuté ce plan de confiscation du pouvoir qui a endeuillé tout le pays. . Il est également indécent d’insinuer que ceux qui ont combattu le chef de la refondation depuis son avènement sur la scène politique sont responsables des tueries massives qu’il a servies à la Côte d’Ivoire durant son double mandat. Dans son clan il y en qui ont dit non et rompu les amarres avec lui dès l’instant qu’ils se sont rendus compte de ses dérives dictatoriales et de sa propension à ne pas respecter sa propre parole et les engagements qu’il prend devant le monde entier. Mais la crise ivoirienne a bien des responsables. Il s’agit de Laurent Gbagbo lui-même et de tous ceux qui l’ont accompagné dans sa folle aventure et n’ont jamais pu ou jamais voulu lui faire entendre raison. La crise ivoirienne a un père clairement identifié, une origine bien connu Tous ceux qui ont estimé que le pays d’Houphouët Boigny avait besoin d’être refondé font partie des coupables. Ce sont eux, d’abord qui ont créé dans les cœurs de certains Ivoiriens, leurs partisans, ce sentiment qu’il pouvait exister, quelque part, une autre Côte d’Ivoire. Celle de leurs ancêtres débarrassés de « tous les cafards » qui la salissent. Ensuite, sont également coupables tous ceux qui ont prêté leur voix à la promotion de cette pensée destructrice. Leur liste est longue. Tout le monde les connaît. Enfin, il faut ajouter à ces responsables, toux ceux qui ont servi de bras séculiers dans la tentative de réalisation de ce projet funeste. Ceux qui ont acheté des armes, ceux qui ont appuyé sur la gâchette après mis en joue, un Ivoirienne ou une Ivoirienne, son frère et sa sœur et qui ont fait de l’étranger une bête à massacrer. Pourquoi et comment pourrait-on dire que les membres des escadrons de la mort, les tueurs des jeunes patriotes sont responsable de la crise autant que les pauvres femmes qui ont été pulvérisées à Abobo ? Il faut vraiment ne pas avoir de cœur pour oser soutenir pareille thèse. Ceux qui parlent ainsi, sont des lâches, n’ayans pas peur des mots. Peut-être qu’ils ne sont pas prêts à aller à la réconciliation. A moins qu’ils ne soient suffisamment irresponsables pour ne pas mesurer la gravité des actes qu’ils ont posés. Pour cette crise ivoirienne il y a bien d’un côté », les coupables, les responsables et de l’autre, les victimes, les innocents. Pour que ce que nous avons connu ne se répète plus, il faut que les premiers reconnaissent qu’ils ont mal fait pour que les seconds leur pardonnent leurs fautes. Sinon, les récidives peuvent se produire.

Communiqué sur le point de la situation à Abidjan et dans la zone côtière, et appel à Amnesty international et aux populations de la région côtière

1. POINT DE SITUATION A ABIDJAN

a. Yopougon

La commune de Yopougon a fait l`objet de vols et pillages. Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, s`indigne et condamne ces actes avec la dernière énergie.

Il renouvelle ses instructions à l`endroit des Forces Républicaines pour prendre les dispositions militaires en vue de neutraliser tous ces criminels et autres bandits de grand chemin qui prétendent être des éléments des Forces Républicaines.

De toutes les façons, Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, met sévèrement en garde tous les soldats car il lui revient de manière persistante qu`eux aussi perpétreraient des pillages.

Le Tribunal Militaire d`Abidjan a repris du service ; les portes de la Maison d`Arrêt d`Abidjan sont grandement ouvertes.

Tout soldat qui sera pris en flagrant délit de vol ou pillage ou se fera complice sera mis entre les mains du Tribunal Militaire pour être jugé, jeté en prison et radié.


b. Le reste du district d`Abidjan

Situation calme.

Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, encourage les populations pour les souffrances endurées et les désagréments qui leur sont causés quotidiennement par certains éléments.

Il réitère son appel aux populations civiles pour une véritable complicité avec les Forces Républicaines, de Gendarmerie, de Police, de la Force Licorne et des Troupes de l`ONUCI aux fins d`interventions rapides.

Les informations doivent être fournies aux différentes patrouilles sans idée de vengeance ni sur fond de règlement de compte.


2. POINT DE SITUATION AU NIVEAU DE LA ZONE COTIERE

Les derniers combattants à la solde de l`ex-président, Laurent Gbagbo, étaient :

- des mercenaires libériens ;

- des miliciens ivoiriens.

Ce sont eux qui ont pris en otage la vaste commune de Yopougon. Mis en déroute les 03 et 04 mai 2011, ils ont pris la direction de leurs régions natales.

Traqués par les Forces Républicaines, la Gendarmerie et la Police, ils pratiquent, en fuyant, comme dans les départements de Toulepleu, Bloléquin, Guiglo et Duékoué, la tactique de la terre brûlée : plus rien ne doit exister après leur passage.

Ainsi,

➢ le 05 mai 2011,

• à Irobo, localité située à 25 km de Grand Lahou, les mercenaires et miliciens tuent seize (16) personnes : hommes, femmes et enfants.

• à Grand Lahou, à l`entrée de la ville, mercenaires et miliciens assassinent vingt sept (27) personnes dont deux (02) soldats des Forces Républicaines et le Colonel Major AHOUMAN Brouha Nathanaël, anciennement Comandant du GSPR. Il était 11 H 30.

Le Colonel Major AHOUMAN a été appréhendé à Loboli, son village natal. Il était sur le point d`être conduit par les éléments des Forces Républicaines aux Autorités à Abidjan, lorsque les mercenaires libériens l`ont abattu comme les deux soldats des Forces Républicaines.

• à Fresco, un soldat des Forces Républicaines, un homme et une femme tous deux civils, sont faits otages par les mercenaires et miliciens puis abattus entre Fresco et Sassandra.

Plus de trente (30) mercenaires et miliciens tués au cours des affrontements.

Depuis Dabou, mercenaires libériens, miliciens et soldats égarés pro-Gbagbo progressent soit à pied en empruntant des pistes ou aux moyens de véhicules arrachés à leurs propriétaires.

• à Jacqueville,

Situation calme. Les activités économiques ont repris.

➢ les 05 et 06 mai 2011,

Les mercenaires et miliciens atteignent Sassandra. Ils sont à bord de véhicules 4X4 et des KYA. Ils commettent de nombreuses exactions dans les villages :

- Gonfroto : cinquante deux (52) personnes tuées dont :

• un autochtone Godié ;

• le reste, cinquante et une (51) personnes, allogènes Baoulés, Sénoufos, Lobis et allochtones Burkinabés.

- Niégréboué : sur indication des miliciens Godiés et bétés, les mercenaires libériens tuent froidement également vingt cinq (25) personnes : hommes, femmes et enfants, Baoulé, Sénoufos, Lobis et Burkinabés.

- Zégréboué : alertés, allogènes Ivoiriens et allogènes Burkinabés réussissent à déserter le village. Mercenaires et miliciens sont accueillis en fanfare par le Chef de village. Nourriture en abondance ; l`alcool coule à flot.

- Adébem : DAPLE Timothée, Président de la jeunesse dudit village, frère cadet de Monsieur DAPLE Lazare, ex Directeur de Cabinet au Ministère de la Défense, fournit armes et munitions aux mercenaires et miliciens.

Les dispositions rigoureuses des Forces Républicaines, de la Gendarmerie et de la Police à Méagui et à Soubré empêchent les mercenaires libériens et miliciens pro-Gbagbo de poursuivre leur progression. D`où, situation calme à San-Pedro.


3. APPEL DU PREMIER MINISTRE, MINISTRE DE LA DEFENSE A AMNESTY INTERNATIONAL ET AUX POPULATIONS DES REGIONS COTIERES

a. Appel à Amnesty International

La région côtière de la Côte d’Ivoire vit la même situation que celle qu’a connue la région du Moyen Cavally au mois de mars 2011.

Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, prend encore une fois à témoin la Communauté Nationale et Internationale, particulièrement Amnesty International à qui il demande de parcourir la région s’étendant de Jacqueville à San-Pedro pour enquêter sur les exactions. Les responsabilités devront être objectivement situées.


b. Appel aux Populations

La page de Monsieur Laurent Gbagbo est définitivement tournée depuis le lundi 11 avril 2011. L`espoir des caciques de son clan est ruiné le 04 mai dernier avec la libération de la commune de Yopougon.

Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, fait savoir aux populations ivoiriennes que la guerre est terminée. Que les cadres du clan Gbagbo de l`Ouest et du Sud-ouest relaient cette information auprès des populations des campagnes.

Tous nous devons nous inscrire sur la voie de la réconciliation que prône le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA.


Fait à Jacquesville, le 08 mai 2011

P/Le Ministre de la Défense
Le Porte-parole


Capitaine ALLA Kouakou Léon

Situation sécuritaire du district d`Abidjan - Des brebis galeuses salissent l’image des Frci

Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont entamé un travail de sécurisation de la Côte d’Ivoire. En effet, elles ont réussi à faire plier l`échine aux nombreux mercenaires et miliciens proches de l`ex-président Laurent Gbagbo. Si l`ensemble des Ivoiriens saluent ce travail accompli par les Frci, les habitants du district d`Abidjan ont de réels soucis quant aux agissements de certains de ces soldats. De fait, il ne se passe pas un seul jour sans que des victimes des exactions et autres pillages de ces hommes en treillis et armés, ne se plaignent de certains qui se comportent en véritable gangsters. « Nous ne comprenons pas que des individus se réclamant des Frci, censés protéger la population, les braquent et les pillent », a expliqué C.T, un habitant de Yopougon. Pour Alfred K, un habitant de la commune de Koumassi, certains éléments des Frci, sous le prétexte de recherche de caches d`armes, pillent des domiciles et
même des magasins et autres commerces. Une chose est sûre, les récriminations des populations du district d`Abidjan contre les Frci, aujourd`hui, sont en train de faire oublier ce travail d`hercule qu`ils ont abattu, il y a quelques semaines, en nettoyant la ville des mercenaires et miliciens. Il est donc souhaitable et même pressant que la haute hiérarchie des Frci prenne ses responsabilités, afin d`extirper de leur rang, ces brebis galeuses qui, chaque jour, ternissent leur image. Aussi, le chef d`état major doit-il prendre des mesures rigoureuses contre ces vrais bandits et faux soldats, habillés en treillis et armés. Notons que les volontaires qui ont rejoint les Frci, doivent, à présent, être désarmés, car nombreux sont ceux-là qui s`adonnent, aujourd`hui aux scènes de pillages et aux braquages de véhicules. Car, lorsque les hommes chargés d`assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, retournent leurs armes contre les populations, c`est que l`Etat de droit est en train de foutre le camp.

Sécurisation du pays : Le ministère de la Défense et le Pnrrc identifient les Frci

Sur instruction de SEM SORO Kigbafori Guillame, Premier Ministre, Ministre de la Défense, le Programme National de Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire (PNRRC), a démarré, dimanche 08 Mai 2011, à l’Etat-major des Armées au Plateau, l’identification des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), en vue de restaurer un climat de sécurité par la maîtrise de l’effectif desdites forces. Deux (2) raisons majeures fondent la réalisation de cette activité d’identification.

D’une part, la crise post-électorale a favorisé l’émergence, sur l’ensemble du territoire, de personnes en treillis et en armes qu’il convient d’identifier. D’autre part, cette crise a fait évoluer les effectifs (Intégration, Décès, Désertion) au niveau des forces constituant les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (ex FAFN, ex FDS et autres auxiliaires volontaires aux FRCI). Il est donc impératif pour l’Etat de maîtriser les nouveaux effectifs par une identification précise de chaque élément et des affectations. L’intérêt stratégique de cette opération d’identification étant de consolider les informations recueillies dans une base de données sécurisée et centralisée, exploitables par tous les Ministères et structures concernées.

Pour ce faire, le PNRRC a, en collaboration avec le Ministère de la Défense, élaboré un mode opératoire, validé par toutes les parties. Pendant trois jours, l’équipe du PNRRC sera présente à l’Etat-major des Armées pour identifier les éléments du Groupement Tactique 3 (GT3), avant de poursuivre l’opération avec les autres groupements tactiques sur la base d’un planning réalisé conjointement avec les différents commandements.

Pour les deux premières journées, ce sont plus de 345 éléments du Groupement Tactique 3 (GT3) qui ont suivi les ateliers du PNRRC, à savoir, l’atelier consacré au recueil de données biométriques (Etat civil, Etat de santé, Situation professionnelle, Aspirations…) et celui de la prise de données alphanumériques (Photos et empreintes digitales).

Au cours de la séance de sensibilisation des FRCI qui a précédé leur identification, M. Daniel Kossomina OUATTARA, Coordonnateur National du PNRRC, a situé l’intérêt de cette importante opération. « Après l’élection et la prestation de serment du Président de la République, il faut faire la place au développement. La Côte d’Ivoire doit se remettre au travail et pour ce faire, il faut éviter que les gens continuent de circuler en armes. Cette opération permettra au PNRRC de réactualiser sa base de données et rassurer la communauté des investisseurs. Elle permettra aussi de recenser les besoins à présenter aux bailleurs de fonds. Une sensibilisation sera faite pour une sécurisation de l’environnement socio-économique » a-t-il dit.

Le Commandant Chérif Ousmane, Commandant du GT3, s’est dit heureux du démarrage de l’identification des FRCI. Convaincu qu’il faut redonner confiance aux ivoiriens, il a, dans son message, demandé à ses hommes d’éviter tout acte répréhensible et de se mettre à la disposition des populations.

La question de la sécurité des personnes et de leurs biens étant, depuis le début de la crise post électorale, le souci majeur des autorités, cette opération permettra à coup sûr de cerner l’effectif des FRCI et d’extirper de la population les individus en treillis et armés qui sévissent sur le territoire ivoirien.

Notons que suite à cette opération d’identification, les éléments qui ne seront pas admis à la nouvelle armée, seront pris en charge par le PNRRC ou d’autres structures existantes pour leur réinsertion socio-économique.

La Côte d`Ivoire panse ses plaies, un mois après l`arrestation de Gbagbo

La Côte d`Ivoire panse ses plaies un mois après l`arrestation du président déchu Laurent Gbagbo mais la réconciliation voulue par le nouveau président Alassane Ouattara s`annonce ardue et des zones restent dévastées par les violences, dans l`Ouest et à Abidjan.
"C`est le début d`une nouvelle ère de réconciliation et d`union entre
toutes les filles et tous les fils de notre chère Côte d`Ivoire", a promis
vendredi M. Ouattara en prêtant serment, après cinq mois de crise
post-électorale.
Alassane Ouattara qui sera investi officiellement le 21 mai dans la
capitale politique Yamoussoukro, a annoncé la mise en place d`une commission
"Dialogue, vérité et réconciliation" sur le modèle sud-africain alors que son
propre camp est soupçonné de massacres dans l`ouest ivoirien.
Sur le terrain judiciaire, M. Gbagbo qui avait refusé de reconnaître la
victoire de son rival à la présidentielle du 28 novembre, a été entendu samedi
dans le cadre d`une enquête préliminaire sur la crise post-électorale qui a
fait 3.000 morts et un million de déplacés.
L`ancien chef d`Etat, arrêté le 11 avril dans sa résidence à Abidjan à
l`issue de violents combats, est assigné à résidence à Korhogo, dans le nord
du pays. Des accusations d`exactions, de concussion et d`appels à la haine
pèsent sur lui, son épouse Simone, et près de 200 personnalités de l`ancien
régime, assignées aussi à résidence à travers le pays.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo va
demander à ce tribunal d`ouvrir une enquête sur les "massacres commis de façon
systématique ou généralisée" en Côte d`Ivoire.
Mais au sein d`un camp Gbagbo traumatisé et apeuré qui représente près de
la moitié de l`électorat ivoirien, on estime qu`aucune réconciliation réelle
ne sera possible sans passer un jour l`éponge.
Dans l`Ouest, des villes entières ont été dévastées par les exactions des
groupes armés de tous bords. Près de trente mille déplacés vivent dans des
conditions très précaires à la mission catholique de Duékoué. Plus de 100.000
personnes sont réfugiées au Libéria voisin. "On nous dit de rentrer chez nous,
mais ceux qui ont tué nos frères ne vont-ils pas revenir?", s`inquiétait un
déplacé.
A Abidjan, les séquelles sont nombreuses. Des experts mandatés par l`ONU
sont à pied d`oeuvre pour enquêter sur les exactions commises par les deux
camps.
La vie reprend peu à peu son cours dans la capitale économique. Les banques
ont rouvert, les fonctionnaires ont reçu deux mois de salaire de retard, les
écoliers ont fait leur rentrée et même les embouteillages matinaux sont
réapparus.
Après une longue paralysie, l`économie se remet doucement en route. Le
cacao dont le pays est le premier producteur mondial, devait à nouveau être
exporté mardi.
Côte sécuritaire, à Abidjan, les Forces républicaines de Côte d`Ivoire
(FRCI) ont vaincu les dernières poches de résistance: Abobo et Yopougon, deux
immenses quartiers populaires abritant chacun près d`un million d`habitants.
Le 28 avril, les FRCI ont investi en force et contrôlé Abobo, fief de
l`ex-putschiste Ibrahim Coulibaly ("IB"), chef du "commando invisible", abattu
dans l`opération. "IB" qui tardait à désarmer ses troupes, était perçu comme
une menace par le pouvoir, même s`il avait contribué à la chute de Gbagbo.
A Yopougon, les derniers miliciens et des mercenaires libériens fidèles à
M. Gbagbo ont été chassés par les FRCI le 4 mai. Ils ont fui vers l`Ouest le
long du littoral où ils auraient tué quelque 120 civils dans plusieurs villes,
selon les autorités.
Mais "Yop", quartier réputé pour sa vie nocturne, reste méconnaissable,
avec ses échoppes et maquis (bars-restaurants) pillés et brûlés. Des dizaines
de corps criblés de balles ou de squelettes calcinés ont été ramassés par la
Croix-Rouge, et près de 70 autres corps de civils tués par les miliciens ont
été enterrés dans des fosses communes, selon l`ONU.

Gel des avoirs des barons de l’ancien régime: Voici la liste noire du Procureur de la République

Nous vous proposons ici la liste des personnes dont les comptes bancaires ont été bloqués sur réquisition du Procureur de la République.



Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan Plateau ;

Vu les articles 41, 74 et suivants du code de procédure pénale ; Vu les décisions:

N° 2011/17 /PESC du Conseil du Il Janvier 2011 modifiant la décision 2010/656/ PESC ;

N° 20 11/18/PESC du Conseil du 14 Janvier 2011 modifiant la décision 2010/656/ PESC ;

N° 2011/221/PESC du Conseil du 06 Avril 2011 modifiant la décision 2010/656/PESC ;

du Conseil de l'Union Européenne renouvelant les mesures restrictives instaurées à l'encontre de la Côte d’Ivoire aux fins du gel des avoirs des personnes ci-dessous désignées :

1- Mme ADJOBI CHRISTINE
2- ADJOBI JOCELYN
3- AFFI N'GUESSAN
4- AHOUA N'GUETTA TIMOTHEE
5- AHOUA DON MELLO
6- AKE N'GBO GILBERT MARIE
7- ALI KEITA 8- ATTEBI WILLIAMS 9- ATTEY PHILIPPE
10- BAMBA NADIANA (NADY)
11- BECHIO JEAN JACQUES
12- BLE GOUDE CHARLES
13- BLEHOUE AKA
14- BONI AKISSI DANIELLE CLAVERIE
15- BOHOUN BOUABRE PAUL ANTOINE
16- BRO GREBE GENEVIEVE
17- BROU AMESSAN PIERRE
18- COULIBALY GERVAIS
19- COULlBALY ISSA MALlCK
20- DACOURY-TABLEY LOUIS PHILIPPE
21- DAMANAN ADIA MEDARD DIT PIKAS
22- DALI ZABO ERNEST
23- DALIGOU MONOKO JACQUES ANDRE
24- DALO NOEL LAURENT DESIRE CHARLES
25-DIAGOU GOMONT
JEAN-BAPTISTE
26- DIAL! ZIE
27- DIBY KOUAME N'GUETTIA MICHEL
28- DJECOURY BADJO ELISABETH EPOUSE DAGBO JEANINE
29- DJEDJE ALCIDE HILARI
30-MME DJEDJE MAMA SIMONE
31-DJIDJI KADJO ADOLPHE
32- DOGO DJEREKE RAPHAEL
33-DOGOU ALAIN
34- DOHOU ARISTIDE
35-DOKUI PAUL
36- DOMORAUD OPERI BONFISSE
37- DOSSO CHARLES RODEL
38-EHIVET SIMONE GBAGBO
39-EHOURA AWA
40- EKPO WALE BRUNO
41- ETTIEN AMOAKON
42- FOUAD OMAIS
43- GAMMI (PASTEUR)
44-GBAGBO LAURENT
45-GBAGBO MICHEL
46-GBAKO LIKIKOUET ODETTE
47-GBAMANAN DJIDJAN FELICIEN
48- GNAMIEN YAO
49-MME GNAPRI SOUHONON MARIE ODETTE EPSE LOROUGNON
50-MME GNONSOA ANGELE
51- GOSSIO MARCEL
52-GUEDE ZADI MICHEL
53- GUEI FRANCK
54- GUIRIEOULOU EMILE
55-GORE KADER CHARLES
56- IBRAHIM EZZEDINE
57- ISSA HAMED
58-JEAN MARTIN M'BEMBA
59- KADET BERTIN
60- KADIO MOROKO MATHIEU
61-KADYMOND JEAN CLAUDE
62- KASSOUM FADIKA
63- KATA KAKE
64-KATINAN KONE JUSTIN
65- KESSE FEH LAMBERT
66- KAWAR JALLAL
67- KIPRE STEPHANE
68- KLAH KOUE SYVI\NUS
69- KOFFl KOFFl LAZARE
7.0- KONATE NAVIGUE
71- KONE DOFERE
72- PASTEUR KORE Moïse
73- KOUAO NAMOUTIE
74- KOUAME SECRE RICHARD
75- KOUASSl FRANCK ANDERSON
76- KOUASSI OUSSOU
77 MME KOUASSI EPOUSE SESS
78- MME KOUDOU JEANNETTE
79- MME KOUAME ANNE GNAHORE TATRET
80- KOUMOUE KOUADIO AUGUST1N
81- MME LAGO DALEBA ODETTE
82- LAHOUA SOUANGA ETIENNE ALIAS CESAR ETOU
83- LEGRE THIERRY
84- LIDA KOUASSI MOISE
85- LOHOUES ANNE JACQUELINE EPOUSE OBLE
86- MARC RICHMOND
87- MAMADOU BEN SOUMAHORO
88- MAWA COULIBALY
89- MOUSSA REDA
90- MAOUSTAPHA AZIZ
91- NANHIO FELIX
92- N'DA AMETCHI
93- N'GBECHI GHISLAIN
94- N'GBE DENIS
95- N'GOM MOUSTAPHA
96- M'BOUGOUA ABJ BLA1SE
97- N'GUESSAN BLE ALIAS JEAN-BAPT1STE AKROU
98- N'GUESSAN ANOH GILBERT
99- N'GUESSAN YAO THOMAS
100- NYAMIEN MESSOU
101- MME ODEHOUROU GERALDINE
102- OUATTARA GNONZIE
103- OUEGNIN GEORGES ARMAND
104- OULAYE HUBERT
105- OULAI ELOI
106- OTTRO ZIRIGNON LAURENT
107- ROBERT CHARDIN
108- SANOGO YAYA (MAITRE)
109- SANSAN KOUAO
110- SERY KOSSOUGRO EMILE
111- SIKI BLON BLAISE
112- SOKOURI BOHUI
113- SOUMA ANDRE
114- TCHELE HANNY
115-TANO KOUAKOU FELIX
116-TIACOH THOMAS
117- TOGBA NORBERT
118- TOURE AMARA
119- MME TOURE EPSE EBAH
120 – VEHI TOKPA
121-VOHO SAHI ALPHONSE
122- WILIRUEYA
123- YAPO ATSE BENJAMIN
124- YANON YAPO
125- YAO N'DRE PAUL
126- ZADI JACQUES
127- ZAHUI MARCELIN
128- ZAKARIA FELLAH
129- ZOHORE AUBERT
130- GNAKO MARCELIN



MILITAIRES ET ASSIMILES

1- Commandant ABEHI Jean-Noël
2- Colonel AHOUMAN Nathanaël
3- BAI Patrice
4- GNATOA Marc
5- TOURE Moussa Zeguen
6- Colonel Major DASSET
7- Général DOGBO BLE DENIS
8- Capitaine GUEI Badia (Base navale-Marine Nationale
9- Commissaire Principal LOBA Gnango Emmanuel Patrick
10- MAHO Glofiéhi Denis
11- Colonel Major MANGLI Alphonse
12- OUALI Delafosse
13- Lieutenant OURIGOU Bawa (Base Navale-Marine Nationale)
14- Commissaire Principal ROBE Gogo Joachim
15- Colonel Major SAMA DAMALA
16- Commandant SEKA SEKA Anselme
17- Amiral VAGBA Faussignaux
18- Commissaire Divisionnaire YORO Claude

Requiert les banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire de bien vouloir empêcher tous mouvements financiers sur les comptes bancaires appartenant aux personnes ci-dessus mentionnées et d’interdire jusqu’à nouvel ordre toutes transactions sur les actions, obligatoires et autres titres détenus par lesdites personnes.

Le Procureur de la République

FAUT IL DISSOUDRE LA FESCI ?

La Démocratie sous les tropiques telle qu'elle est pratiquée en AFRIQUE  depuis les années 90 est à géométrie variable selon les ambitions politiciennes de tous ceux qui cherchent à être au palais présidentiel. Démocratie rime avec liberté d'expression, d'aller et de venir en tout lieu et en tout temps. Démocratie rime avec liberté d'association et syndicale au niveau de toutes les couches de la société. En 1990, avec l'avènement du multipartisme, nous avons assisté en Côte d'Ivoire à la naissance de plusieurs partis politiques, dont l'objectif était plus ou moins l'exercice du pouvoir d'Etat. A l'instar des partis politiques qui sont nés, nous avons également vu la naissance d'autres mouvements estudiantins et scolaires, comme la FESCI à côté du MEECI, (Mouvement des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire) qui était l'unique syndicat à cause du parti unique.
Ce qui retient notre attention aujourd'hui, c'est de répondre à la question de savoir s'il faut dissoudre la FESCI ? Avant d'y repondre, il serait bon de savoir pourquoi et comment en sommes nous arrivés à nous poser la question s'il faut dissoudre la FESCI ? Un certain nombre de questions nous trottent dans la tête. Qu'a fait la FESCI, de si grave ? A t elle atteint les objectifs qu'elle s'était fixée, à savoir défendre et contribuer au bien être des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire ?
A la réalité, la défense des intérêts des élèves de Côte d'Ivoire n'était qu'un leurre, pour masquer la stratégie de conquête du pouvoir par le FPI, avec l'aide du milieu scolaire et surtout universitaire. On acquiert le pouvoir avec l'intelligentsia et non avec les illettrés. Laurent GBAGBO a enseigné ses méthodes communo-fascistes aux étudiants pour déstabiliser le PDCI en son temps, méthodes que sont la violence, le racket, le meurtre, comme d'expression démocratique, plongeant l'Ecole Ivoirienne dans un coma académique, que nous ne sommes pas prêts d'oublier. Oui, l'état de décripitude avancée de notre école est dû en grande partie au FPI, qui a accouché de la FESCI, un monstre qui ne se nourrit que de sang humain. Rappelons nous des morts de ces dizaines d'étudiants stoppés dans leurs études atrocement par la FESCI, parce qu'ils pensaient différemment, souvenons d' Habib DODO, qui a été tué et mis dans un sac de jute. Lors de la campagne électorale la FESCI interdire l'accès de l'université au Docteur Alassane OUATTARA, pour ne pas qu'il y fasse campagne. Qui l'eut cru ? Un syndicat estudiantin qui se comporte comme  la mafia, qui interdit l'accès de son territoire aux groupes rivaux. Mais tout cela n'a été possible qu'avec la bénédiction des parrains de la FESCI, qui sont les Gbagbo, les Gossio, Odette sauyet, Simone Gbagbo la femme "fatale" qui a perdu le verbe quand elle a été arrêtée.
La Fesci a fait trop de mal que de bien aux élèves. Elle est devenue aujourd'hui la milice sur armée du FPI, semant la mort et la désolation partout. Pour une Ecole Ivoirienne qui renaît de ses cendres, et dont les diplômes ne sont reconnus  à l'étranger, il serait bon et judicieux pour ma part, de donner deux années sabbatiques à tous les mouvements estudiantins et scolaires, pour mieux nettoyer le milieu et fixer un nouveau cadre  d'exercice pour tous les mouvements scolaires. Les parents d'élèves ont trop souffert de voir leurs enfants à la maison de par la faute de la FESCI, qui pour une raison ou une autre, siffle et fait sortir les élèves des classes. Nos enfants ont fait la politique à l'école pendant dix ans, avec des résultats scolaires médiocres. Le Président ADO, est venu pour soigner la paresse qui s'est incrustée dans nos os. Mettons nos enfants au travail, cadres de demain. Celui qui veut faire de la politique, qu'il aille s'inscrire dans une jeunesse de parti politique, pour faire sa politique. Solution, mettons en veilleuse toutes les activités syndicales au niveau des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire. L'école et l'université s'en porteront de mieux en mieux.
 

Toulepleu : la plate forme pour la recherche de la paix va en guerre contre les rumeurs,

Après Duékoué, Blolequin et Guiglo , la plate forme pour la recherche de la paix était le vendredi 29 avril 2011 à Toulepleu. Au foyer de la mission catholique ST kizito, elle a passé des messages de paix et demander aux populations de faire attention aux rumeurs.
 
C'est le porte-parole des cadres de Toulepleu, Nibou Isidore qui a salué cette initiative avant de demander aux populations de faire bloc autour de cette plate forme pour pérenniser la paix. Il en a profité pour relever la récurrence des problèmes d'eau, d'électricité et de santé du fait de la crise post électorale. Si pour lui, ce jour représente la fête de la liberté, aussi estime-t-il, qu’il est important de faire attention à toutes formes de rumeurs. D'accepter surtout de se pardonner pour arriver à une véritable réconciliation de tous les ivoiriens.
 
Le porte-parole des allogènes, Sanogo Aly et celui des fonctionnaires Soumahoro Mauh se sont tous engagés à pardonner, mais aussi et surtout d'accompagner la plate forme dans sa noble mission « vous avez épousé un idéal et non un homme. Aujourd'hui vous êtes comme des sacrifiés pendant que vos cadres qui vous y ont poussé, vivent dans le luxe. Ouvrez les yeux et refuser d'être pris en otage par eux. Nous devons lutter pour l'autonomie de la chefferie traditionnelle. C'est honteux de fuir vos villages pour aller crécher en brousse. Dites à vos parents de revenir reprendre leurs places et leurs activités dans leurs villages, car le président de la république a besoin de tous pour dérouler son programme de société » tel est l'essence du message de M. Fofana Inza,  président de la plate forme pour la paix. Il a en outre rassuré de ce que la sécurité de tous sera assurée par les  FRCI. Aussi dit-il qu’on ne peut pas combattre l'arbitraire  pour s'installer dans le  désordre.
 
Il a pour finir présenté M. Dion Robert comme étant le coordonnateur de la plate forme pour la recherche de la paix chargé des frontières Guinéennes et Libériennes.

Les enfants d'HOUPHOUET se sont unis pour rebâtir la Côte d'Ivoire

L'ambassadeur de la Côte d'Ivoire en France SEM Aly Coulibaly a entrepris une série de rencontres avec les différentes communautés ivoiriennes en France pour une sensibilisation au pardon, à la réconciliation et à la paix. Le premier acte de cette tournée a eu lieu le dimanche dernier avec la communauté Baoulé.
Dans le cadre d'une tournée de sensibilisation à la réconciliation, au pardon et à la paix qu'il a initiée, l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire en France SEM Aly Coulibaly a rencontré la communauté Baoulé en France le dimanche dernier à la salle Maurice Cremonesi de Fontenay Sous Bois. Cette salle s'est avérée finalement exigüe. Car les Baoulé sont venus de partout pour écouter le message du chef de la diplomatie ivoirienne en France. Après la cérémonie de libation au cours de laquelle le doyen ADJE Konan a invoqué les ancêtres pour le retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire, l'honneur est revenu à M Kouakou DJE de souhaiter la bienvenue à l'illustre invité. A travers un message émouvant, le vice-président de la fédération BERA a exprimé, au nom de la présidente de cette fédération, la reine mère Mme EBY, la joie des Baoulé suite à la victoire des Houphouetistes à l'élection présidentielle. « Nous voulons saluer la victoire du président Alassane Dramane Ouattara. Cette victoire est celle des enfants de Félix Houphouët Boigny. Ce dernier et Gon Coulibaly se sont unis pour bâtir la Côte d'Ivoire moderne. C'est l'union de ces deux patriarches qui renaît aujourd'hui pour redorer le blason de notre pays terni par dix ans d'amateurisme politique des refondateurs. Dites au président Alassane Ouattara qu'il peut compter sur notre engagement à ses côtés pour le développement de la Côte d'Ivoire nouvelle », a promis le chargé des relations extérieures de BERA. En réponse, SEM Aly Coulibaly a exprimé la reconnaissance du président Alassane Ouattara à l'égard de la communauté Baoulé pour son soutien lors des élections. « Le président vous dit infiniment merci pour votre soutien. Si aujourd'hui nous sommes arrivés là, c'est aussi grâce aux conseils et au soutien inestimable du président Aimé Henri Konan Bédié. En homme responsable, le président Bédié a respecté tous ses engagements depuis la mise en place du RHDP », s'est réjoui l'ambassadeur. Face à la communauté baoulé, SEM Aly Coulibaly a réitéré son engagement d'être l'ambassadeur de tous les Ivoiriens en France. « Je prends devant vous l'engagement d'être l'ambassadeur de tous les Ivoiriens. Les portes de l'ambassade sont ouvertes à toutes et à tous. Je ferai en sorte que les services de l'ambassade soient fluides à tous. Je vais employer toutes mes forces pour que cette ambassade soit à l'image de la Côte d'Ivoire », a-t-il promis. Le nouvel ambassadeur de la Côte d'Ivoire en France a aussi évoqué les relations entre notre pays et la France. Une relation qui, depuis plus d'une décennie est à son plus bas niveau. « La Côte d'Ivoire et la France sont liées par l'histoire. Les relations entre les deux pays ont toujours été au beau fixe jusqu'à ce que quelqu'un que je n'ose pas prononcer le nom vienne briser ce lien. Mais je rassure que je suis aussi pour réchauffer et redorer cette relation qui dépasse les frontières de l'amitié. Dans ces moments difficiles que nous avons connus, la France nous a beaucoup soutenus. Ne soyons donc pas comme ceux qui disent je n'aime pas la France mais j'y reste. Je vais redynamiser la coopération franco-ivoirienne », a-t-il affirmé. La suite de la cérémonie a été des moments de joie avec la participation des artistes comme John Djongos, Reine Pélagie. Dans une vraie ambiance de fraternité, de convivialité et de paix, tous les participants ont partagé un cocktail offert par les responsables de BERA. Il faut rappeler qu'un tableau illustrant la traversée du fleuve Comoé a été offert à SEM Aly Coulibaly par la Reine Mère, Mme EBY

UNE PROPOSITION AU PROBLEME DE L’UNIVERSITE EN COTE D’IVOIRE

Dans la nouvelle atmosphère sociopolitique de notre pays la Cote d'Ivoire, l'un des soucis des autorités est la question de l'Université et de son "persona non grata" à savoir la FESCI. Et de nombreuses voix se lèvent pour réclamer sa dissolution par une disposition réglementaire comme ce fut le cas en 1991 suite a la liquidation de Thierry Zébie, laquelle dissolution a été renforcée en 1994 par le Ministre Saliou Toure suite a des actes de violence de la part de ce mouvement appelé abusivement « syndicat ». Or le terme syndicat est intimement lié au monde professionnel or les élèves et étudiants n’étant pas des actifs du public ni privé n’ont que des associations ou mouvements).
Je voudrais donc en tant qu'étudiant ivoirien, en Thèse de Doctorat d'études hispaniques et Chercheur en Formation des Professionnels de la Formation dans les Universités de Reims Champagne Ardennes (FRANCE) et de Grenade (ESPAGNE), apporter des réflexions sur la situation globale de notre école qui a mon sens s'écroule sous le poids d'autres réalités méconnues ou banalisées.
 
Ma petite formation en sciences de l'éducation en Europe, m'a permis de savoir qu'il sera difficile d'avoir une université de qualité si les pouvoirs publics ne s'y mettent pas à volonté. D'abord il faut, s'attaquer aux plaies suivantes qui sont le désengorgement de l'université et la sécurité sur les campus et d’ailleurs la seconde n’est qu’un épiphénomène puisque cette question émane en réalité du premier qui est plus important.
Toutes les nouvelles théories de gestion des universités sont unanimes ; il y'a deux
Grandes formes d'universités et chacune a ses  méthodes de gestion propres; ce sont
L’université composites ou disparates et l’université villages ou autonomes.
-          L'Université composite est caractérisée par divers centres disparates qui comptent une ou plusieurs facultés éloignées les unes des autres et facilement gérables. Ces centres universitaires sont fermés à clé et bien surveillés; tous les acteurs  (élèves, personnel et enseignants) se connaissent ou sont facilement identifiables. C'est le modèle latin et il n'a pas besoin de police, ni de gendarmerie.
-          A la différence, il y'a le modèle anglo-saxon, universités villages ou autonomes qui est construit sur le même site; on y trouve dans le même espace toutes les facultés et résidences universitaires, accompagnées parfois du commissariat universitaire ou de la gendarmerie. Cette forme d'université rencontre des réactions ou comportements grégaires (effets de groupes), les problèmes sectaires peuvent influencer les autres qui ne sont pas concernés directement et naturellement sa gestion est beaucoup plus difficile surtout dans les pays pauvres.
Au vu de ce qui précède, une université comme celle de Cocody qui compte de nombreuses résidences universitaires sur le campus, plus de 50. 000 étudiants  avec une  superficie de plus de 157 hectares devra abriter absolument un camp de police/gendarmerie. Or la culture latine de notre pays semble hostile à cela. Donc il faut une université composite ou en faire 3 universités (universités des sciences médicales et pharmaceutiques, l’université des sciences et enfin l’université des lettres chacune avec son Recteur  et son budget et le Président pour la coordination (gestion de la Sorbonne en France).
 
Par ailleurs, les universités apparaissent de plus en plus Europe comme des entreprises qui doivent attirer les étudiants, enseignants et personnel travailleur ; A cet titre l'Etat devra créer de nouvelles universités dans les régions pauvres du pays ce qui ferra augmenter le PIB dans les zones et équilibrera la répartition des populations dans le pays. Comme l’Espagne l’a fait en concentrant ses universités en Andalousie, la communauté autonome la plus pauvre après Murcia pour donner un coup de pouce a l’économie de cette région. Par exemples les régions comme Odienné, Tengrela, Daoukro et Bouna, Dimbokro et Abengourou pourraient y aller au mieux.
 
Ensuite, il faut penser à la création de l'Agence Nationale d'Evaluation de Contrôle et d'Accréditation comme en Espagne qui contrôlera les diplômes des enseignants, leur formation continue, pédagogie adaptées  aux TIC, et surtout l'évaluation des enseignements universitaires et la qualité des universités publiques comme privées pour une meilleure qualité de notre enseignement supérieur.
 
Enfin, il faut instamment mettre en place un Plan d'urgence TICE (TIC appliqués a l'Education) qui octroiera au moins  plus de 50 000 ordinateurs portables aux étudiants  par an car aucun enseignement ne peut se faire aujourd'hui sans les TICE.
 
Comme d’autres secteurs de la vie publique, les Tribunaux doivent appuyer ces actions  et  garantir par voie de conséquence les mêmes droits pour tous aussi bien dans la société que sur les campus. Et bien ceux qui se rendront coupables de quoi que ce soit répondront devant les juridictions et l'école  marchera sans qu'on s'éprennent à qui que ce soit.
 
En ce qui concerne la  FESCI nommément, je ne suis pas d’accord pour sa dissolution qui paraitrait comme un acte de vengeance. Tous les Fescistes n’ont pas posés des pas répréhensibles. Et comme la responsabilité pénale est individuelle. Alors tous ceux  dont les noms trainent dans des crimes doivent êtres entendu non pas parce qu'on leur reproche  quoi que ce soit mais simplement parce qu'ils peuvent aider les tribunaux a faire la lumière sur les actes délictueux du passé et soulager les victimes de la FESCI,  structure scolaire et estudiantine  qui a été incapable de redresser l'école  du fait de son inféodation au FPI. Car la " FESCI et la JFPI sont les deux faces d'une même pièce" je ne suis pas pour sa dissolution car je pense  qu'elle a fait autant de mal que le LMP, alors pourquoi dissoudre la fille et laisser la mère?  Si par le passé la justice a trainé les multiples plaintes de viols ,vols ou assassinats de cette mafia du fait de l’emprise de  ses parrains je croie qu'il appartient aujourd’hui  au Procureur de la République de rendre justice aux victimes de la Fesci et je parie que cela va extirper les mauvais et laisser la FESCI a ceux qui en veulent comme structure d'étudiant . Dans tous les cas la FESCI  aura  à choisir entre son  rôle originel ou sa disparition. Coupée de l’affection des étudiants à sa base, mais aussi des populations civiles dans son environnement quotidien et maintenant non liée à la gouvernance au sommet, la FESCI,  l’ombre d’elle-même, affaiblie devra  confronter les maladies opportunistes et peut être ce sera sa dernière bataille d’autant plus que maintenant, elle a en face d'elle ceux qui ont lutté pour qu'elle atteigne ce piédestal et qui en ont été honoré en 1997 comme Homme de l’année et qui naturellement  i la connaissent mieux qu'elle-même. 

Haute autorité de la communication audiovisuelle - Ibrahim Sy Savané aux commandes

Il s’était fait très discret depuis le déclenchement de la crise postélectorale. Il fait son come-back avec la création d’une nouvelle structure dans le monde de la communication en Côte d’Ivoire. L’ancien ministre de la Communication du gouvernement de réconciliation nationale, Ibrahim Sy Savané, a été nommé, samedi, par ordonnance, à la tête de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca). Une ordonnance présidentielle lue sur les antennes de la télévision Côte d’Ivoire (Tci) a indiqué que le Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), l’organe de régulation des médias audiovisuels ivoiriens, est désormais érigé en Haute autorité de la communication audiovisuelle. Un organisme qui, à en croire les observateurs, répond au souci de mieux réguler et mieux gérer le secteur stratégique et sensible de l’audiovisuel. Le patron de la Haca, Ibrahim Sy Savané est un professionnel averti du monde de la communication. Journaliste émérite et respecté, Ibrahim Sy Savané, réservé et discret, a notamment exercé de 1999 à 2000, les fonctions de Directeur général du quotidien pro-gouvernemental «Fraternité Matin». Economiste, l’ancien ministre de la Communication s`est, depuis plusieurs années, spécialisé dans les questions relatives à l`économie générale des médias, la viabilité des groupes et entreprises de presse… Avant la création de la Haca, un autre journaliste, lui aussi ancien ministre de la Communication sous Robert Guéi, Lévy Niamkey, avait été nommé à la tête du Cnca.