« Je ne suis pas mort. Je suis bel et bien vivant. Je ne sais pas d’où vous tenez cette information. Je croyais avoir apporté un démenti à ce sujet sur l’Onuci.fm hier (Jeudi ndlr) soir. Si vous avez tenté de me joindre et que je n’ai pas décroché le téléphone, cela ne voudrait pas dire que je suis mort. » Telles sont les précisions que Félix Anoblé alias Aka Meyo, porte-parole du commandant Ibrahim Coulibaly, a tenu à apporter à notre rédaction par téléphone suite à un article paru dans notre publication d’hier le citant parmi les proches d’IB tués au cours des combats du mercredi qui ont opposé les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et le commando invisible. Pour le N° 2 du commando invisible l’attaque de sa base qui a donné la mort à sept d’entre eux dont leur chef était une attaque inutile puisque la veille même de cet assaut, le commando avait appelé ses hommes à déposer les armes. Il faut tourner cette triste page, estime Félix Anoblé pour donner toute la chance à la Côte d’Ivoire de renouer avec la paix et le développement. «Je demande aux Ivoiriens de s’inscrire dans le registre de pardon et de réconciliation prônés par le chef de l’Etat. De son côté, le commando invisible réitère son engagement de se mettre à la disposition du chef de l’Etat. Il fera tout ce qui lui demandera de faire », a-t-il souligné avant d’appeler les FRCI à cesser la chasse à l’homme pour permettre aux différents combattants de désarmer.
Pour tout publique, pour se rencontrer, faire des connaissance et échanger des informations. WELCOME !
lundi 2 mai 2011
Les journaux ne seront pas sur le marché lundi: le Communiqué du Gepci
Le Bureau Exécutif du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a le regret d'informer les consommateurs d'oeuvres de presse que les journaux ne pourront pas être en vente le lundi 02 mai 2011 comme initialement annoncé.
Les revendeurs de journaux ayant invoqué des difficultés à distribuer la presse le lendemain de la fête du travail.
Le GEPCI s'excuse auprès des lecteurs, des responsables et employés des entreprises de presse pour les désagréments que cette mesure pourrait leur causer.
Les revendeurs de journaux ayant invoqué des difficultés à distribuer la presse le lendemain de la fête du travail.
Le GEPCI s'excuse auprès des lecteurs, des responsables et employés des entreprises de presse pour les désagréments que cette mesure pourrait leur causer.
Côte d`Ivoire: Annan, Tutu et Robinson rendent visite à Gbagbo à Korhogo
Les membres du groupe dit des Elders (Anciens) Kofi Annan, Desmond Tutu et Mary Robinson, sont arrivés lundi matin à Korhogo, dans le nord de la Côte d`Ivoire, pour rencontrer le président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, placé en résidence surveillée, a
constaté l`AFP.
L`ex-secrétaire général de l`ONU Kofi Annan, l`archevêque sud-africain Desmond Tutu, Prix Nobel de la paix, et l`ancienne présidente d`Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l`homme de l`ONU, Mary Robinson, sont arrivés peu après 08H30 (locales et GMT) à Korhogo par un petit avion de l`ONU, en provenance d`Abidjan.
Venues en Côte d`Ivoire dans l`objectif de promouvoir "l`apaisement et la réconciliation", les trois personnalités sont arrivées dimanche dans la capitale économique où elles ont rencontré notamment le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, au pouvoir depuis l`arrestation le 11 avril de l`ex-président Laurent Gbagbo, après plus de quatre mois de crise post-électorale et quinze jours de guerre.
Arrêté dans sa résidence présidentielle à Abidjan avec sa femme Simone et une centaine de personnes, puis détenu au Golf Hôtel d`Abidjan, le quartier général de M. Ouattara, M. Gbagbo a été transféré le 13 avril à Korhogo, où il est depuis en résidence surveillée.
Sa femme a pour sa part été transférée le 22 avril à Odienné (nord-ouest).
Les auditions par la justice ivoirienne de l`ex-chef d`Etat, de son épouse et de quelque 200 anciens responsables de son régime assignés à résidence à travers le pays, doivent débuter mercredi.
M. Gbagbo est notamment accusé d`être responsable d`exactions, de concussion et d`appels à la haine.
Près de 3.000 personnes ont été tuées lors des plus de quatre mois de crise et de combats en Côte d`Ivoire, selon les autorités. Les Nations unies font état de plus de 1.000 morts.
constaté l`AFP.
L`ex-secrétaire général de l`ONU Kofi Annan, l`archevêque sud-africain Desmond Tutu, Prix Nobel de la paix, et l`ancienne présidente d`Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l`homme de l`ONU, Mary Robinson, sont arrivés peu après 08H30 (locales et GMT) à Korhogo par un petit avion de l`ONU, en provenance d`Abidjan.
Venues en Côte d`Ivoire dans l`objectif de promouvoir "l`apaisement et la réconciliation", les trois personnalités sont arrivées dimanche dans la capitale économique où elles ont rencontré notamment le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, au pouvoir depuis l`arrestation le 11 avril de l`ex-président Laurent Gbagbo, après plus de quatre mois de crise post-électorale et quinze jours de guerre.
Arrêté dans sa résidence présidentielle à Abidjan avec sa femme Simone et une centaine de personnes, puis détenu au Golf Hôtel d`Abidjan, le quartier général de M. Ouattara, M. Gbagbo a été transféré le 13 avril à Korhogo, où il est depuis en résidence surveillée.
Sa femme a pour sa part été transférée le 22 avril à Odienné (nord-ouest).
Les auditions par la justice ivoirienne de l`ex-chef d`Etat, de son épouse et de quelque 200 anciens responsables de son régime assignés à résidence à travers le pays, doivent débuter mercredi.
M. Gbagbo est notamment accusé d`être responsable d`exactions, de concussion et d`appels à la haine.
Près de 3.000 personnes ont été tuées lors des plus de quatre mois de crise et de combats en Côte d`Ivoire, selon les autorités. Les Nations unies font état de plus de 1.000 morts.
Gbagbo dit qu`il faut "panser les plaies du pays" (Mgr Tutu)
L`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a insisté pour dire qu`il fallait panser les plaies de la Côte d`Ivoire, a déclaré lundi à la presse l`archevêque sud-africain Desmond Tutu, après avoir rencontré M. Gbagbo à Korhogo (nord), dans sa résidence surveillée.
Nous avons eu un échange bref mais chaleureux, nous avons été heureux de constater que l`ancien président (Laurent Gbagbo) a exprimé le désir de voir le pays retourner à une situation normale, a déclaré Mgr Tutu, après avoir rencontré le président déchu pendant 45 mn.
L`archevêque était avec l`ex-secrétaire général de l`ONU Kofi Annan et l`ancienne présidente d`Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l`homme de l`ONU, Mary Robinson.
Dans son intervention, (M. Gbagbo) a insisté pour dire qu`il fallait penser les plaies du pays. C`est ce que nous sommes venu encourager. Comme vous l`avez vu, il a l`air en bonne sante, il nous l`a dit lui-même. Il a l`air détendu et il a demandé une bible, a ajouté le prix Nobel de la Paix.
Il s`agit de la première visite connue d`officiels auprès de M. Gbagbo depuis qu`il est en résidence surveillée à Korhogo.
Vêtu d`une chemise bleu et d`un pantalon noir, souriant, l`ex-président a serré la main des trois membres du groupe dit des Elders (Anciens) et leur a dit merci d`être venus, a constaté un journaliste de l`AFP, alors que la presse avait été autorisée à assister au tout début de la rencontre.
Arrêté le 11 avril dans sa résidence présidentielle à Abidjan, M. Gbagbo a été transféré le 13 avril à Korhogo, où il est depuis en résidence surveillée.
Nous avons eu un échange bref mais chaleureux, nous avons été heureux de constater que l`ancien président (Laurent Gbagbo) a exprimé le désir de voir le pays retourner à une situation normale, a déclaré Mgr Tutu, après avoir rencontré le président déchu pendant 45 mn.
L`archevêque était avec l`ex-secrétaire général de l`ONU Kofi Annan et l`ancienne présidente d`Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l`homme de l`ONU, Mary Robinson.
Dans son intervention, (M. Gbagbo) a insisté pour dire qu`il fallait penser les plaies du pays. C`est ce que nous sommes venu encourager. Comme vous l`avez vu, il a l`air en bonne sante, il nous l`a dit lui-même. Il a l`air détendu et il a demandé une bible, a ajouté le prix Nobel de la Paix.
Il s`agit de la première visite connue d`officiels auprès de M. Gbagbo depuis qu`il est en résidence surveillée à Korhogo.
Vêtu d`une chemise bleu et d`un pantalon noir, souriant, l`ex-président a serré la main des trois membres du groupe dit des Elders (Anciens) et leur a dit merci d`être venus, a constaté un journaliste de l`AFP, alors que la presse avait été autorisée à assister au tout début de la rencontre.
Arrêté le 11 avril dans sa résidence présidentielle à Abidjan, M. Gbagbo a été transféré le 13 avril à Korhogo, où il est depuis en résidence surveillée.
Les réactions en Afrique à l'annonce de la mort de ben Laden
Après l'annonce de la mort d'Oussama ben Laden, les réactions se multiplient dans le monde. En Afrique, continent particulièrement concerné par l'organisation terroriste, cette nouvelle est un véritable soulagement pour les gouvernements. Edition spéciale en direct.Le Kenya, par le biais de son président Mwai Kibaki, parle même d'« acte de justice ». Rappelons que le Kenya avait été le théâtre de l'un des premiers attentats revendiqué par la nébuleuse terroriste dirigée par Oussama ben Laden.
Le Kenya est le premier pays africain à réagir à l'annonce de la mort du chef d'al-Qaïda. Le président kényan Mwai Kibaki a salué lundi 2 mai la mort du chef d'al-Qaïda Oussama ben Laden, comme « un acte de justice » pour les victimes de l'attentat meurtrier contre l'ambassade des Etats-Unis à Nairobi en 1998.
Le 7 août 1998, deux véhicules piégés avaient explosé quasi simultanément près des ambassades des Etats-Unis à Nairobi et Dar es-Salaam en Tanzanie, faisant au total 224 morts et plus de 5 000 blessés. Ces attentats, revendiqués par al-Qaïda, sont généralement considérés comme l'un des actes fondateurs de l'organisation terroriste.
« Au nom du gouvernement et du peuple de la République du Kenya, je salue toutes les personnes ayant conduit avec succès la traque et l'élimination d'Oussama ben Laden », a déclaré le président kényan dans un communiqué. « Son élimination est un acte de justice pour tous les Kényans qui ont perdu la vie et pour bien d'autres qui avaient été blessés », conclut Mwai Kibaki.
L'Ouganda a également réagi à cette nouvelle. « C'est un moment historique » a annoncé le gouvernement ougandais dans un communiqué. « L'Ouganda continuera à soutenir le combat en cours contre le terrorisme mondial » et s'engage à « rendre justice aux victimes des actes de terreur perpétrés dans le pays », tout en réitérant son « appel à la vigilance » face à la menace de possibles attentats sur le territoire ougandais.
Le Maroc, touché par un attentat meurtrier à Marrakech jeudi 28 avril et dont le bilan n'est toujours pas définitif (pour l'instant, on dénombre 16 morts et 21 blessées, dont certains dans un état grave) s'est réveillé avec l'annonce de la mort de ben Laden relayée par tous les médias.
Une nouvelle qui ne soulage pas forcément les habitants. A Rabat, RFI a recueilli le témoignage d'un habitant qui estime que cette mort ne marque « pas la fin d'al-Qaïda. Il y a des milliers d'autres Oussama ben Laden. [al-Qaïda] est une école, les élèves vont continuer ».
Les causes d’inquiétudes sont nombreuses. D’abord, le numéro un de facto d’al-Qaïda devient l’Egyptien Ayman el-Zawahri. Un homme dont le frère est actuellement jugé devant une cour militaire égyptienne et qui risque la peine de mort. Il y a aussi tous ces militants djihadistes rentrés en Egypte après la révolution. Des sortes d’électrons libres qui viennent d’Afghanistan, du Pakistan et de Tchétchénie et qui pourraient décider de reprendre de l’emploi pour venger la mort de leur chef symbolique.
Et ce ne sont pas les cibles qui manquent en Egypte. L’ambassade américaine est une des plus grandes au monde et se trouve à deux pas de la place Tahrir. Il y a aussi les milliers de résidents américains et qui sont concentrés dans la riche banlieue de Méadi au sud du Caire. Il y a aussi d’autres cibles comme l’Université américaine du Caire, la plus importante de la région ainsi que plusieurs écoles américaines. Tout cela à un moment où les services de sécurité égyptiens spécialisés dans la lutte antiterroriste sont très affaiblis par la purge que la révolution leur a fait subir.
Le Kenya est le premier pays africain à réagir à l'annonce de la mort du chef d'al-Qaïda. Le président kényan Mwai Kibaki a salué lundi 2 mai la mort du chef d'al-Qaïda Oussama ben Laden, comme « un acte de justice » pour les victimes de l'attentat meurtrier contre l'ambassade des Etats-Unis à Nairobi en 1998.
Le 7 août 1998, deux véhicules piégés avaient explosé quasi simultanément près des ambassades des Etats-Unis à Nairobi et Dar es-Salaam en Tanzanie, faisant au total 224 morts et plus de 5 000 blessés. Ces attentats, revendiqués par al-Qaïda, sont généralement considérés comme l'un des actes fondateurs de l'organisation terroriste.
« Au nom du gouvernement et du peuple de la République du Kenya, je salue toutes les personnes ayant conduit avec succès la traque et l'élimination d'Oussama ben Laden », a déclaré le président kényan dans un communiqué. « Son élimination est un acte de justice pour tous les Kényans qui ont perdu la vie et pour bien d'autres qui avaient été blessés », conclut Mwai Kibaki.
L'Ouganda a également réagi à cette nouvelle. « C'est un moment historique » a annoncé le gouvernement ougandais dans un communiqué. « L'Ouganda continuera à soutenir le combat en cours contre le terrorisme mondial » et s'engage à « rendre justice aux victimes des actes de terreur perpétrés dans le pays », tout en réitérant son « appel à la vigilance » face à la menace de possibles attentats sur le territoire ougandais.
Le Maroc, touché par un attentat meurtrier à Marrakech jeudi 28 avril et dont le bilan n'est toujours pas définitif (pour l'instant, on dénombre 16 morts et 21 blessées, dont certains dans un état grave) s'est réveillé avec l'annonce de la mort de ben Laden relayée par tous les médias.
Une nouvelle qui ne soulage pas forcément les habitants. A Rabat, RFI a recueilli le témoignage d'un habitant qui estime que cette mort ne marque « pas la fin d'al-Qaïda. Il y a des milliers d'autres Oussama ben Laden. [al-Qaïda] est une école, les élèves vont continuer ».
Inquiétudes en Egypte
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre BucciantiLes causes d’inquiétudes sont nombreuses. D’abord, le numéro un de facto d’al-Qaïda devient l’Egyptien Ayman el-Zawahri. Un homme dont le frère est actuellement jugé devant une cour militaire égyptienne et qui risque la peine de mort. Il y a aussi tous ces militants djihadistes rentrés en Egypte après la révolution. Des sortes d’électrons libres qui viennent d’Afghanistan, du Pakistan et de Tchétchénie et qui pourraient décider de reprendre de l’emploi pour venger la mort de leur chef symbolique.
Et ce ne sont pas les cibles qui manquent en Egypte. L’ambassade américaine est une des plus grandes au monde et se trouve à deux pas de la place Tahrir. Il y a aussi les milliers de résidents américains et qui sont concentrés dans la riche banlieue de Méadi au sud du Caire. Il y a aussi d’autres cibles comme l’Université américaine du Caire, la plus importante de la région ainsi que plusieurs écoles américaines. Tout cela à un moment où les services de sécurité égyptiens spécialisés dans la lutte antiterroriste sont très affaiblis par la purge que la révolution leur a fait subir.
Mourinho appréciera
L’UEFA a décidé de nommer Franck de Bleeckere pour arbitrer la demi-finale retour de Ligue des Champions entre Barcelone et le Real Madrid mardi soir. Une vieille connaissance pour José Mourinho qui, la semaine dernière, avait accusé le Belge de favoriser le Barça.
Un arbitre ciblé par Mourinho…
«Ovrebo. De Bleecker. Busacca. Stark. C’est chaque fois pareil. L’an passé, à dix avec l’Inter, il a fallu un miracle pour qu’on se qualifie en finale.» Mercredi dernier, après la défaite du Real Madrid contre Barcelone en demi-finales aller de la Ligue des Champions (0-2), marquée par l’expulsion de Pepe, José Mourinho avait fustigé l’arbitrage de Monsieur Stark et énuméré le nom de tous les arbitres qui, selon lui, auraient avantagé le Barça sur la scène européenne ces dernières années. Frank de Bleeckere figurait dans cette liste. Le Belge avait en effet expulsé Thiago Motta l’an dernier lors de la demi-finale retour entre l’Inter Milan de José Mourinho et le Barça au Camp Nou après une simulation de Busquets. Une expulsion sévère selon le technicien portugais qui, dans sa colère, a cependant oublié que ce même M. de Bleeckere avait, dans ce même match, refusé le but de la qualification à Bojan pour une main peu évidente de Yaya Touré…
Et qui l’UEFA a-t-elle désigné pour arbitrer la demi-finale retour de mardi soir, épilogue d’un feuilleton de quatre clasicos en 18 jours ? Frank De Bleeckere ! On ne sait pas si l’instance dirigeant le football européen a fait cela pour contrarier un peu plus José Mourinho et ainsi lui faire payer ses déclarations de la semaine dernière («Pourquoi ont-ils besoin de l’aide des arbitres à chaque fois ? Pourquoi ? Que ce soit Chelsea, Arsenal, l’Inter, le Real, c’est à chaque fois la même histoire. Ce match était serré, nous allions probablement terminer à 0-0, alors pourquoi l’arbitre a-t-il eu besoin d’aider le Barça ? Est-ce pour l’Unicef ? Parce qu’ils sont sympas ? Je ne sais pas, mais c’est toujours la même chose. Je répète qu’ils sont une équipe fantastique et en cela je ne veux pas leur enlever de mérite. Mais je les applaudis aussi pour avoir obtenu cette aide permanente de l’UEFA»).
… qui boycotte la conférence de presse
On sait cependant que l’entraîneur du Real Madrid ne livrera pas son sentiment sur cette nomination puisqu’il a décidé de boycotter la conférence de presse d’avant-match programmée ce lundi à Barcelone. Une décision qui n’aurait rien à voir avec la nomination de M. de Bleeckere puisque Mourinho, expulsé au match aller, fait ça à chaque fois qu’il est suspendu. Dans sa situation - il est convoqué vendredi prochain devant la commission de discipline de l’UEFA et risque une lourde suspension -, il est sans doute préférable qu’il ne s’exprime pas…
Un arbitre ciblé par Mourinho…
«Ovrebo. De Bleecker. Busacca. Stark. C’est chaque fois pareil. L’an passé, à dix avec l’Inter, il a fallu un miracle pour qu’on se qualifie en finale.» Mercredi dernier, après la défaite du Real Madrid contre Barcelone en demi-finales aller de la Ligue des Champions (0-2), marquée par l’expulsion de Pepe, José Mourinho avait fustigé l’arbitrage de Monsieur Stark et énuméré le nom de tous les arbitres qui, selon lui, auraient avantagé le Barça sur la scène européenne ces dernières années. Frank de Bleeckere figurait dans cette liste. Le Belge avait en effet expulsé Thiago Motta l’an dernier lors de la demi-finale retour entre l’Inter Milan de José Mourinho et le Barça au Camp Nou après une simulation de Busquets. Une expulsion sévère selon le technicien portugais qui, dans sa colère, a cependant oublié que ce même M. de Bleeckere avait, dans ce même match, refusé le but de la qualification à Bojan pour une main peu évidente de Yaya Touré…
Et qui l’UEFA a-t-elle désigné pour arbitrer la demi-finale retour de mardi soir, épilogue d’un feuilleton de quatre clasicos en 18 jours ? Frank De Bleeckere ! On ne sait pas si l’instance dirigeant le football européen a fait cela pour contrarier un peu plus José Mourinho et ainsi lui faire payer ses déclarations de la semaine dernière («Pourquoi ont-ils besoin de l’aide des arbitres à chaque fois ? Pourquoi ? Que ce soit Chelsea, Arsenal, l’Inter, le Real, c’est à chaque fois la même histoire. Ce match était serré, nous allions probablement terminer à 0-0, alors pourquoi l’arbitre a-t-il eu besoin d’aider le Barça ? Est-ce pour l’Unicef ? Parce qu’ils sont sympas ? Je ne sais pas, mais c’est toujours la même chose. Je répète qu’ils sont une équipe fantastique et en cela je ne veux pas leur enlever de mérite. Mais je les applaudis aussi pour avoir obtenu cette aide permanente de l’UEFA»).
… qui boycotte la conférence de presse
On sait cependant que l’entraîneur du Real Madrid ne livrera pas son sentiment sur cette nomination puisqu’il a décidé de boycotter la conférence de presse d’avant-match programmée ce lundi à Barcelone. Une décision qui n’aurait rien à voir avec la nomination de M. de Bleeckere puisque Mourinho, expulsé au match aller, fait ça à chaque fois qu’il est suspendu. Dans sa situation - il est convoqué vendredi prochain devant la commission de discipline de l’UEFA et risque une lourde suspension -, il est sans doute préférable qu’il ne s’exprime pas…
Les principaux attentats attribués à Ben Laden
Plusieurs actes terroristes ont été attribués au chef d'al-Qaida depuis les années 1990, au premier rang desquels ceux du 11-Septembre, les attentats les plus meurtriers de l'Histoire.
Le 12 octobre 2000, un attentat visant un navire militaire américain USS Cole dans le port d'Aden au Yémen tue 17 marins. |
Le corps d'Oussama Ben Laden immergé en mer
Le chef d'al-Qaida a été tué dimanche au Pakistan lors d'une opération commando des forces américaines.
Oussama Ben Laden a été tué, a annoncé Barack Obama lors d'une allocution depuis la Maison-Blanche vers 5h30, confirmant une information révélée peu avant par plusieurs médias américains. «Justice est faite», a commenté le président des États-Unis.Selon Barack Obama, le chef d'al-Qaida a été tué à Abbottabad, une ville située à une cinquantaine de kilomètres au nord d'Islamabad. Une zone que les services de renseignement américains surveillaient depuis le mois d'août dernier. «Il a fallu plusieurs mois pour remonter ce fil», a expliqué le chef de l'État américain.
«Et finalement, la semaine dernière, j'ai déterminé que nous avions suffisamment de renseignements pour agir, et ai autorisé une opération destinée à capturer Oussama Ben Laden et à le présenter devant la justice», a encore dit le président. Dimanche, «les États-Unis ont lancé une opération ciblée contre ce complexe». «Une petite équipe d'Américains l'a menée avec un courage et une habileté extraordinaires. Aucun Américain n'a été blessé», a indiqué Barack Obama. «Après un échange de coups de feu, ils ont tué Oussama Ben Laden et ont récupéré son corps», a dit le président, en rendant aussi hommage à l'aide du Pakistan
Comment les Américains ont tué Ben Laden
L'opération contre le complexe sécurisé où vivait le chef d'al-Qaida a duré moins de 40 minutes et a été menée par les forces spéciales de l'US Navy. Barack Obama s'était impliqué personnellement dans sa préparation depuis le 14 mars.
Abbottabad, nord du Pakistan, 01h15 du matin heure locale dans la nuit de dimanche à lundi. Des hélicoptères survolent un complexe sécurisé de 3000 m², tandis que des troupes commandos s'approchent du bâtiment. L'assaut final pour capturer Oussama Ben Laden a commencé.«Un grand nombre de commandos a encerclé le complexe (...) Tout à coup, des tirs ont éclaté en provenance du sol et en direction des hélicoptères. Il y a eu des échanges de tirs intenses», raconte un habitant. Au sol, des membres des Navy SEALs, l'unité d'élite de la Marine américaine. Dans le ciel, quatre hélicoptères. L'un des appareils aurait eu une panne technique, forçant tous les membres du commando à prendre place dans l'autre appareil utilisé pour cette opération. Officiellement, il n'y aurait eu aucun blessé dans les rangs américains. Un habitant a vu un appareil «chuter».
L'opération était coordonnée par la CIA, depuis le siège de l'organisation à Langley, en Virginie. Leon Panetta, directeur de l'organisme, a suivi l'attaque en temps réel.
Moins de 40 minutes plus tard, Oussama Ben Laden est mort. Lui et ses gardes ont résisté à l'assaut. Après des échanges de feu nourris, Ben Laden aurait été atteint d'une balle en pleine tête, selon un haut responsable américain. Dans la bataille, quatre autres personnes trouvent la mort : l'un des fils de Ben Laden, deux hommes -probablement des messagers-, et une femme qui servit de bouclier humain. Deux autres femmes ont été blessées.
Le corps du commanditaire des attentats du 11 septembre 2001 est emmené par le commando américain. Des prélèvements ADN ont été effectués afin de permettre une identification formelle. La dépouille mortelle a ensuite été immergée en haute mer selon les télévisions américaines.
Complexe localisé en août 2010
Les services de renseignement américains étaient sur une piste sérieuse quant à la localisation du chef d'al-Qaida depuis août 2010. «Il a fallu plusieurs mois pour remonter ce fil», a expliqué le président Barack Obama lors de son allocution à la télévision américaine. C'est le 14 mars dernier qu'Obama a tenu la première d'une série de cinq réunions avec ses conseillers, où les plans d'action ont été passés en revue et approuvés. «Et finalement, la semaine dernière, j'ai déterminé que nous avions suffisamment de renseignements pour agir, et ai autorisé une opération destinée à capturer Oussama Ben Laden et à le présenter devant la justice.» Selon un haut responsable américain, le feu vert a été donné vendredi dernier à 8h20 du matin par le président des Etats-Unis, lors d'une réunion à la Maison-Blanche avec son conseiller pour la sécurité nationale, Thomas Donilon, et son conseiller antiterroriste, John Brennan.Les forces américaines avaient fait le lien entre Ben Laden et un de ses messagers il y a six ans, selon un haut responsable américain. Ben Laden semblait lui faire une entière confiance. Son pseudonyme avait été révélé par des prisonniers de Guantanamo. Il faudra quatre ans aux services de renseignement américains avant de trouver son vrai patronyme, et encore deux ans pour savoir qu'il opérait au Pakistan. En août 2010, les services secrets américains finissent par trouver le complexe d'Abbottabad, où le messager et des frères d'armes vivaient.
«Lorsque nous avons vu ce complexe, nous avons été plus que surpris - ce complexe est réellement unique», a expliqué le haut responsable américain. Avec ses murs de 5 mètres de haut surmontés de barbelés, le complexe disposait de deux accès sécurisés. Le bâtiment principal, composé de trois étages, avait peu de fenêtres donnant vers l'extérieur, et une terrasse protégée des regards indiscrets grâce à un mur de deux mètres. Autre fait intriguant, le complexe ne disposait ni du téléphone, ni d'Internet. En outre, les habitants brûlaient eux-mêmes leurs déchets, au lieu de les faire collecter par les éboueurs. La propriété est estimée à près d'un million de dollars, et se situe dans une ville militaire abritant trois régiments de l'armée pakistanaise. Une académie militaire se situe à 700 mètres du complexe.
Pour les services de renseignement américains, il ne fait plus guère de doute que le complexe cache quelqu'un de très important. Plusieurs mois d'investigation seront encore nécessaires avant que les autorités américaines n'aient la certitude qu'il s'agit d'Oussama Ben Laden.
L'information restera confidentielle jusqu'au début de l'opération. Aucun pays étranger n'a été mis dans la confidence. Au sein du gouvernement américain, seul un petit groupe était au courant de l'opération à venir.
Comment les Américains ont tué Ben Laden
Ben Laden : près de dix ans de traque
CHRONOLOGIE - Depuis les attentats du 11-Septembre, le chef d'al-Qaida, recherché, narguait les puissances occidentales via des messages sonores et des vidéos.
200111 septembre - Trois avions détournés s'écrasent sur des sites symboliques aux États-Unis, détruisant les tours du World Trade Center de New York et touchant le Pentagone à Washington tandis qu'un quatrième appareil tombe en Pennsylvanie. Près de 3 000 personnes périssent dans cette opération sans précédent. Dans une vidéo, Ben Laden déclare ensuite que la chute des tours a dépassé tous ses espoirs.
7 octobre - États-Unis et Grande-Bretagne amorcent la phase militaire d'une «guerre contre le terrorisme» en Afghanistan, où le régime des talibans héberge Ben Laden et son organisation al-Qaida.
6 décembre - Après d'intenses bombardements américains, les forces anti-talibans prennent la principale base de Ben Laden dans les montagnes de Tora Bora (est de l'Afghanistan) mais sans le débusquer.
26 décembre - Dans une vidéo diffusée par al-Jezira, Ben Laden annonce que les attentats du 11-Septembre avaient pour but de faire cesser le soutien de Washington à Israël.
2003
Janvier - Dans une interview publiée par l'hebdomadaire italien Panorama, le président pakistanais Pervez Musharraf rapporte que les services de renseignement croient à la mort de Ben Laden. «C'est une estimation, pas un fait prouvé», nuance-t-il.
2004
24 octobre - Dans une vidéo, le chef du réseau Al-Qaida intervient à quelques jours de la présidentielle américaine. Ben Laden accuse le président Bush de négligence le jour des attaques du 11 septembre 2001 et menace l'Amérique de nouveaux attentats.
2006
Janvier - Dans un message public, le 1er depuis plus d'un an, Ben Laden assure qu'il reste à la tête d'al-Qaida, mais sans dissiper les rumeurs sur la fragilité de son état de santé.
Septembre - «L'Amérique vous trouvera», lance Bush à Ben Laden.
2007
Septembre - Ben Laden publie sa première vidéo depuis près de trois ans après avoir teint en noir sa barbe grise. Il y réaffirme la vulnérabilité des États-Unis.
2008
2 avril - L'Egyptien Ayman al Zaouahri, numéro deux d'al-Qaida, déclare que Ben Laden est en bonne santé.
21 décembre - Dick Cheney, vice-président américain sortant, indique ne pas être sûr que Ben Laden soit encore vivant, dans une interview à la chaîne de télévision américaine Fox News Channel.
2009
3 juin - Dans un message audio, Ben Laden accuse Barack Obama d'avoir «semé les graines de la haine et de la vengeance» contre les États-Unis dans le monde musulman.
2010
24 janvier - La chaîne al-Jezira diffuse un message audio attribué à Ben Laden dans lequel celui-ci revendique l'attentat manqué contre l'avion de la compagnie américaine Northwest Airlines, le 25 décembre, et menace les États-Unis de nouvelles attaques. Dans ce bref enregistrement, le chef d'al-Qaida rend hommage au «héros» Umar Farouk Abdulmutallab, le jeune Nigérian qui a tenté de faire exploser l'avion effectuant un vol entre Amsterdam et Détroit.
Août - Les États-Unis localisent un messager de confiance de Ben Laden dans un complexe résidentiel situé à Abbottabad au Pakistan, selon The New York Times. Les troupes US décident de surveiller cette infrastructure qui serait susceptible d'abriter Ben Laden.
27 octobre - Dans un message audio, diffusé par Al-Jezira, Ben Laden exige que la France se retire d'Afghanistan et justifie les enlèvements de cinq Français travaillant pour Areva et la société Satom (Vinci), le 16 septembre 2010 au Niger. Il affirme également que les musulmans sont «en droit» de riposter par la violence à l'interdiction du voile intégral en France.
2011
21 janvier - Dans un enregistrement sonore, Ben Laden lie la libération des otages français au retrait de la France d'Afghanistan et avertit que les positions de Nicolas Sarkozy «coûteront cher» à la France.
14 mars - Barack Obama tient la première d'une série de cinq réunions avec ses conseillers pendant laquelle des plans d'action sont passés en revue et approuvés pour capturer le chef d'al-Qaida.
29 avril - Barack Obama donne son feu vert à une opération destinée à capturer Ben Laden.
Nuit du 1er au 2 mai - Les États-Unis tuent Oussama Ben Laden lors d'une intervention au Pakistan.
2 mai - Barack Obama annonce que Ben Laden a été tué dans une allocution depuis la Maison-Blanche. «Justice est faite», a déclaré le président des États-Unis.
U.S. forces kill elusive terror figure Osama bin Laden in Pakistan
DNA matching is under way on samples from the body of slain terrorist leader Osama Bin Laden, a U.S. government official told CNN on Monday.
There are photographs of the body with a gunshot wound to the side of the head that shows an individual who is not unrecognizable as bin Laden, the official said.
No decision has yet been made on whether to release the photographs and if so, when and how.
The mastermind of the worst terrorist attacks on American soil was killed by U.S. forces Monday in a mansion in Abbottabad, about 50 kilometers (31 miles) north of the Pakistani capital of Islamabad, U.S. officials said.
Four others in the compound also were killed. One of them was bin Laden's adult son, and another was a woman being used as a shield by a male combatant, the officials said.
Bin Laden's body was later buried at sea, an official said. Many Muslims adhere to the belief that bodies should be buried within one day.
The official did not release additional details about the burial, but said it was handled in keeping with Muslim customs.
The death of the founder and leader of al Qaeda comes almost 10 years after the September 11, 2001, attacks that killed about 3,000 people.
In an address to the nation Sunday night, U.S. President Barack Obama called bin Laden's death "the most significant achievement to date in our nation's effort to defeat al Qaeda." Washington is nine hours behind Pakistan.
"Today, at my direction, the United States launched a targeted operation against that compound in Abbottabad, Pakistan," Obama said. "A small team of Americans carried out the operation with extraordinary courage and capability. No Americans were harmed. They took care to avoid civilian casualties. After a firefight, they killed Osama bin Laden and took custody of his body."
A congressional source familiar with the operation said bin Laden was shot in the head.
The killing of bin Laden was the culmination of years of intelligence work and months of following a specific lead, senior U.S. administration officials said.
The key break involved one of the few couriers trusted by bin Laden, according to the officials. About two years ago, intelligence work identified where the courier and his brother lived and operated in Pakistan, and it took until August to find the compound in Abbottabad that was raided, they said.
According to the senior administration officials, intelligence work determined at the beginning of 2011 that bin Laden might be located at the compound.
Obama chaired five National Security Council meetings from mid-March until late April, with the last two on April 19 and April 28 -- last Thursday.
On Friday morning -- even as he visited Alabama's tornado-ravaged areas -- Obama gave the order for the mission, the officials said.
Senior Obama administration officials believe the compound was built five years ago for the specific purpose of hiding bin Laden. U.S. forces carried out several so-called "practice runs" in order to minimize casualties.
Footage that aired Monday on CNN affiliate GEO TV showed fire and smoke spewing from the compound where bin Laden was killed.
One resident in the city of Lahore said Monday she was stunned to hear bin Laden was in the country.
"But was it really him?" the woman said.
A senior national security official told CNN that officials had multiple confirmations that the body was bin Laden's, saying they had the "ability to run images of the body and the face."
A resident in Abbottabad, who did not want to be fully identified, said he was wary of making any personal statements or giving his reaction to the news. But he said the house where bin Laden allegedly was killed has been occupied by many people for the past five years.
Half a world away, the scene outside the White House was one of pure jubilation.
Hundreds reveled through the night, chanting "USA! USA!" Others chanted "Hey, hey, hey, goodbye!" in reference to the demise of bin Laden. Many also spontaneously sang the national anthem.
In New York, a cheering crowd gathered at ground zero -- the site where the twin towers of the World Trade Center stood before bin Laden's terrorist group flew two planes into the buildings on September 11, 2001. Strains of "God Bless America" could be heard intermittently trickling through the crowd.
One former New York firefighter -- forced to retire due to lung ailments suffered as a result of the dust from ground zero -- said he was there to let the 343 firefighters who died in the attacks know "they didn't die in vain."
"It's a war that I feel we just won," he said. "I'm down here to let them know that justice has been served."
Bob Gibson, a retired New York police officer, said the news of bin Laden's death gave him a sense of "closure."
"I never thought this night would come, that we would capture or kill bin Laden," he said. "And thank the Lord he has been eliminated."
The news also brought some relief to family members of those killed on 9/11.
"This is important news for us, and for the world," said Gordon Felt, president of Families of Flight 93, which crashed in a field in Shanksville, Pennsylvania, on 9/11. "It cannot ease our pain, or bring back our loved ones. It does bring a measure of comfort that the mastermind of the September 11th tragedy and the face of global terror can no longer spread his evil."
Bin Laden eluded capture for years, once reportedly slipping out of a training camp in Afghanistan just hours before a barrage of U.S. cruise missiles destroyed it.
He had been implicated in a series of deadly, high-profile attacks that had grown in their intensity and success during the 1990s. They included a deadly firefight with U.S. soldiers in Somalia in October 1993, the bombings of two U.S. embassies in East Africa that killed 224 in August 1998, and an attack on the USS Cole that killed 17 sailors in October 2000.
In his speech, Obama reiterated that the United States is not fighting Islam.
"I've made clear, just as President Bush did shortly after 9/11, that our war is not against Islam. Bin Laden was not a Muslim leader; he was a mass murderer of Muslims," Obama said.
The Council on American-Islamic Relations (CAIR), a Muslim civil rights and advocacy organization, welcomed the death of bin Laden.
"As we have stated repeatedly since the 9/11 terror attacks, bin Laden never represented Muslims or Islam. In fact, in addition to the killing of thousands of Americans, he and al Qaeda caused the deaths of countless Muslims worldwide," the statement said.
While the death of bin Laden "is a significant victory," the war on terrorism is not over, said Frances Fragos Townsend, former Homeland Security adviser to President George W. Bush.
"We've been fighting these fractured cells. We've seen the U.S. government, military and intelligence officials deployed around the world," Townsend said. "By no means are these other cells nearly as dangerous as he is, but we will continue to have to fight in chaotic places."
U.S. diplomatic facilities around the world were placed on high alert following the announcement of bin Laden's death, a senior U.S. official said, and the U.S. State Department issued a "worldwide caution" for Americans.
The travel alert warned of the "enhanced potential for anti-American violence given recent counter-terrorism activity in Pakistan." Some fear al Qaeda supporters may try to retaliate against U.S. citizens or U.S. institutions.
But for now, many Americans were soaking up the historic moment.
There are photographs of the body with a gunshot wound to the side of the head that shows an individual who is not unrecognizable as bin Laden, the official said.
No decision has yet been made on whether to release the photographs and if so, when and how.
The mastermind of the worst terrorist attacks on American soil was killed by U.S. forces Monday in a mansion in Abbottabad, about 50 kilometers (31 miles) north of the Pakistani capital of Islamabad, U.S. officials said.
Four others in the compound also were killed. One of them was bin Laden's adult son, and another was a woman being used as a shield by a male combatant, the officials said.
Bin Laden's body was later buried at sea, an official said. Many Muslims adhere to the belief that bodies should be buried within one day.
The official did not release additional details about the burial, but said it was handled in keeping with Muslim customs.
The death of the founder and leader of al Qaeda comes almost 10 years after the September 11, 2001, attacks that killed about 3,000 people.
In an address to the nation Sunday night, U.S. President Barack Obama called bin Laden's death "the most significant achievement to date in our nation's effort to defeat al Qaeda." Washington is nine hours behind Pakistan.
"Today, at my direction, the United States launched a targeted operation against that compound in Abbottabad, Pakistan," Obama said. "A small team of Americans carried out the operation with extraordinary courage and capability. No Americans were harmed. They took care to avoid civilian casualties. After a firefight, they killed Osama bin Laden and took custody of his body."
A congressional source familiar with the operation said bin Laden was shot in the head.
The killing of bin Laden was the culmination of years of intelligence work and months of following a specific lead, senior U.S. administration officials said.
The key break involved one of the few couriers trusted by bin Laden, according to the officials. About two years ago, intelligence work identified where the courier and his brother lived and operated in Pakistan, and it took until August to find the compound in Abbottabad that was raided, they said.
According to the senior administration officials, intelligence work determined at the beginning of 2011 that bin Laden might be located at the compound.
Obama chaired five National Security Council meetings from mid-March until late April, with the last two on April 19 and April 28 -- last Thursday.
On Friday morning -- even as he visited Alabama's tornado-ravaged areas -- Obama gave the order for the mission, the officials said.
Senior Obama administration officials believe the compound was built five years ago for the specific purpose of hiding bin Laden. U.S. forces carried out several so-called "practice runs" in order to minimize casualties.
Footage that aired Monday on CNN affiliate GEO TV showed fire and smoke spewing from the compound where bin Laden was killed.
One resident in the city of Lahore said Monday she was stunned to hear bin Laden was in the country.
"But was it really him?" the woman said.
A senior national security official told CNN that officials had multiple confirmations that the body was bin Laden's, saying they had the "ability to run images of the body and the face."
A resident in Abbottabad, who did not want to be fully identified, said he was wary of making any personal statements or giving his reaction to the news. But he said the house where bin Laden allegedly was killed has been occupied by many people for the past five years.
Half a world away, the scene outside the White House was one of pure jubilation.
Hundreds reveled through the night, chanting "USA! USA!" Others chanted "Hey, hey, hey, goodbye!" in reference to the demise of bin Laden. Many also spontaneously sang the national anthem.
In New York, a cheering crowd gathered at ground zero -- the site where the twin towers of the World Trade Center stood before bin Laden's terrorist group flew two planes into the buildings on September 11, 2001. Strains of "God Bless America" could be heard intermittently trickling through the crowd.
One former New York firefighter -- forced to retire due to lung ailments suffered as a result of the dust from ground zero -- said he was there to let the 343 firefighters who died in the attacks know "they didn't die in vain."
"It's a war that I feel we just won," he said. "I'm down here to let them know that justice has been served."
Bob Gibson, a retired New York police officer, said the news of bin Laden's death gave him a sense of "closure."
"I never thought this night would come, that we would capture or kill bin Laden," he said. "And thank the Lord he has been eliminated."
The news also brought some relief to family members of those killed on 9/11.
"This is important news for us, and for the world," said Gordon Felt, president of Families of Flight 93, which crashed in a field in Shanksville, Pennsylvania, on 9/11. "It cannot ease our pain, or bring back our loved ones. It does bring a measure of comfort that the mastermind of the September 11th tragedy and the face of global terror can no longer spread his evil."
Bin Laden eluded capture for years, once reportedly slipping out of a training camp in Afghanistan just hours before a barrage of U.S. cruise missiles destroyed it.
He had been implicated in a series of deadly, high-profile attacks that had grown in their intensity and success during the 1990s. They included a deadly firefight with U.S. soldiers in Somalia in October 1993, the bombings of two U.S. embassies in East Africa that killed 224 in August 1998, and an attack on the USS Cole that killed 17 sailors in October 2000.
In his speech, Obama reiterated that the United States is not fighting Islam.
"I've made clear, just as President Bush did shortly after 9/11, that our war is not against Islam. Bin Laden was not a Muslim leader; he was a mass murderer of Muslims," Obama said.
The Council on American-Islamic Relations (CAIR), a Muslim civil rights and advocacy organization, welcomed the death of bin Laden.
"As we have stated repeatedly since the 9/11 terror attacks, bin Laden never represented Muslims or Islam. In fact, in addition to the killing of thousands of Americans, he and al Qaeda caused the deaths of countless Muslims worldwide," the statement said.
While the death of bin Laden "is a significant victory," the war on terrorism is not over, said Frances Fragos Townsend, former Homeland Security adviser to President George W. Bush.
"We've been fighting these fractured cells. We've seen the U.S. government, military and intelligence officials deployed around the world," Townsend said. "By no means are these other cells nearly as dangerous as he is, but we will continue to have to fight in chaotic places."
U.S. diplomatic facilities around the world were placed on high alert following the announcement of bin Laden's death, a senior U.S. official said, and the U.S. State Department issued a "worldwide caution" for Americans.
The travel alert warned of the "enhanced potential for anti-American violence given recent counter-terrorism activity in Pakistan." Some fear al Qaeda supporters may try to retaliate against U.S. citizens or U.S. institutions.
But for now, many Americans were soaking up the historic moment.
"It's what the world needed," said Dustin Swensson, a military veteran Iraq and joined the revelers outside the White House. "(I'll) always remember where I was when the towers went down, and I'm always going to remember where I am now."
US forces kill Al Qaeda figurehead in firefight
US president Barack Obama has confirmed the United States has conducted an operation in which Al Qaeda leader Osama bin Laden was killed.
Mr Obama made the statement during an address broadcast around the world earlier this afternoon.
"The United States has conducted an operation that killed Osama bin Laden, the leader of Al Qaeda - a terrorist who is responsible for the murder of thousands of innocent men, women and children," he said.
Mr Obama said he was briefed last August on a lead that bin Laden was hiding inside "a compound deep inside Pakistan".
"Last week [it was] determined we had enough information to attack the compound," he said.
"Today at my direction, the United States launched a targeted operation against that compound in Abbottabad in Pakistan.
"A small team of Americans carried out the operation with extraordinary courage and capability. After a firefight, they killed Osama bin Laden and took custody of his body."
Bin Laden was reportedly identified by the assault force and shot in the head.
No Americans or civilians were injured during in the mission, Mr Obama said.
US officials said the operation that killed bin Laden lasted less than 40 minutes and also left three other men and a woman dead, including a son of the Al Qaeda chief.
Two of the men worked as couriers for bin Laden and the third was believed to be an adult son of bin Laden, the official said.
"One woman was killed when she was used as a shield by a male combatant. Two other women were injured," the official added.
US forces lost a helicopter in the operation due to "mechanical failure" and the chopper was destroyed by the Americans, the official said.
Other US officials said they were stunned when intelligence reports first revealed the elaborate security at the compound where bin Laden was hiding, with 12-18 foot high walls topped with barbed wire.
Early reports said bin Laden had been killed along with 20 other people.
"The death of bin Laden marks the most significant achievement to date in our effort to defeat Al Qaeda," Mr Obama said.
"Tonight is a testament to the greatness of our country... we are reminded that America can do whatever we set our minds to."
The 54-year-old Saudi had been the most wanted man in the world since 2001 when he helped orchestrate the September 11 terrorist attacks on New York and Washington.
"It was nearly 10 years ago that a bright September day was darkened by an attack on the American people," Mr Obama said.
"Nearly 3,000 citizens were taken from us, leaving a gaping hole in our hearts.
"We reaffirmed our ties to each other, our love of community and country.
"We were united as one American family.
"We were also united in our resolve to protect our nation... we went to war against Al Qaeda.
"The American people did not choose this fight. It came to our shores and started with the senseless slaughter of our citizens."
Mr Obama reaffirmed the US was not at war with Islam.
"Bin Laden was not a Muslim leader; he killed scores of Muslims."
Mr Obama said he had a message for the families of the victims of the September 11 attacks.
"We have never forgotten your loss nor wavered in our commitment to do whatever it takes to prevent further attacks on our shores," he said.
Officials say the US is ensuring bin Laden's body is being handled in accordance with Islamic practice and tradition.
The killing of bin Laden is a major accomplishment for Mr Obama and his national security team, fulfilling the goal once voiced by Mr Obama's predecessor, George W Bush, to bring bin Laden to justice.
Mr Bush, who was in office at the time of the September 11 attacks and famously said he wanted bin Laden dead or alive, said his death was a "momentous achievement".
"The fight against terror goes on, but tonight America has sent an unmistakable message: No matter how long it takes, justice will be done," Mr Bush said in a statement.
US soldiers and Afghan militia forces launched a large-scale assault on the Tora Bora mountains after the attacks in pursuit of bin Laden.
The trail quickly went cold after he disappeared and many intelligence officials believed he had been hiding in Pakistan.
While in hiding, bin Laden had taunted the West and advocated his militant Islamist views in videotapes spirited from his hideaway.
Besides September 11, the US has also linked bin Laden to a string of attacks, including the 1998 bombings of American embassies in Kenya and Tanzania and the 2000 bombing of the warship USS Cole in Yemen.
The death of bin Laden will raise huge questions about the future shape of Al Qaeda and also have steep implications for US security and foreign policy 10 years into a global anti-terror campaign.
It will also raise fears that the United States and its allies will face retaliation from supporters of bin Laden and other Islamic extremist groups.
Chants of "USA, USA" rang out from tourists outside the White House as reports of bin Laden's death sent an electric charge through Washington.
A large group of people gathered outside the fence of the presidential mansion sung the US national anthem and started shouting and cheering.
Despite the decade that has elapsed since the September 11 attacks, the event, one of the most traumatic in US history, still stirs raw emotions, and bin Laden's demise will be celebrated across the United States.
Mr Obama made the statement during an address broadcast around the world earlier this afternoon.
"The United States has conducted an operation that killed Osama bin Laden, the leader of Al Qaeda - a terrorist who is responsible for the murder of thousands of innocent men, women and children," he said.
- Al Qaeda leader killed in firefight
- US has custody of bin Laden's body
- Americans erupt in joyous celebration
- Obituary: Osama bin Laden
- Full coverage on ABC News 24
Mr Obama said he was briefed last August on a lead that bin Laden was hiding inside "a compound deep inside Pakistan".
"Last week [it was] determined we had enough information to attack the compound," he said.
"Today at my direction, the United States launched a targeted operation against that compound in Abbottabad in Pakistan.
"A small team of Americans carried out the operation with extraordinary courage and capability. After a firefight, they killed Osama bin Laden and took custody of his body."
Bin Laden was reportedly identified by the assault force and shot in the head.
No Americans or civilians were injured during in the mission, Mr Obama said.
US officials said the operation that killed bin Laden lasted less than 40 minutes and also left three other men and a woman dead, including a son of the Al Qaeda chief.
Two of the men worked as couriers for bin Laden and the third was believed to be an adult son of bin Laden, the official said.
"One woman was killed when she was used as a shield by a male combatant. Two other women were injured," the official added.
US forces lost a helicopter in the operation due to "mechanical failure" and the chopper was destroyed by the Americans, the official said.
Other US officials said they were stunned when intelligence reports first revealed the elaborate security at the compound where bin Laden was hiding, with 12-18 foot high walls topped with barbed wire.
Early reports said bin Laden had been killed along with 20 other people.
"The death of bin Laden marks the most significant achievement to date in our effort to defeat Al Qaeda," Mr Obama said.
"Tonight is a testament to the greatness of our country... we are reminded that America can do whatever we set our minds to."
The 54-year-old Saudi had been the most wanted man in the world since 2001 when he helped orchestrate the September 11 terrorist attacks on New York and Washington.
"It was nearly 10 years ago that a bright September day was darkened by an attack on the American people," Mr Obama said.
"Nearly 3,000 citizens were taken from us, leaving a gaping hole in our hearts.
"We reaffirmed our ties to each other, our love of community and country.
"We were united as one American family.
"We were also united in our resolve to protect our nation... we went to war against Al Qaeda.
"The American people did not choose this fight. It came to our shores and started with the senseless slaughter of our citizens."
Mr Obama reaffirmed the US was not at war with Islam.
"Bin Laden was not a Muslim leader; he killed scores of Muslims."
Mr Obama said he had a message for the families of the victims of the September 11 attacks.
"We have never forgotten your loss nor wavered in our commitment to do whatever it takes to prevent further attacks on our shores," he said.
Officials say the US is ensuring bin Laden's body is being handled in accordance with Islamic practice and tradition.
The killing of bin Laden is a major accomplishment for Mr Obama and his national security team, fulfilling the goal once voiced by Mr Obama's predecessor, George W Bush, to bring bin Laden to justice.
Mr Bush, who was in office at the time of the September 11 attacks and famously said he wanted bin Laden dead or alive, said his death was a "momentous achievement".
"The fight against terror goes on, but tonight America has sent an unmistakable message: No matter how long it takes, justice will be done," Mr Bush said in a statement.
US soldiers and Afghan militia forces launched a large-scale assault on the Tora Bora mountains after the attacks in pursuit of bin Laden.
The trail quickly went cold after he disappeared and many intelligence officials believed he had been hiding in Pakistan.
While in hiding, bin Laden had taunted the West and advocated his militant Islamist views in videotapes spirited from his hideaway.
Besides September 11, the US has also linked bin Laden to a string of attacks, including the 1998 bombings of American embassies in Kenya and Tanzania and the 2000 bombing of the warship USS Cole in Yemen.
The death of bin Laden will raise huge questions about the future shape of Al Qaeda and also have steep implications for US security and foreign policy 10 years into a global anti-terror campaign.
It will also raise fears that the United States and its allies will face retaliation from supporters of bin Laden and other Islamic extremist groups.
Chants of "USA, USA" rang out from tourists outside the White House as reports of bin Laden's death sent an electric charge through Washington.
A large group of people gathered outside the fence of the presidential mansion sung the US national anthem and started shouting and cheering.
Despite the decade that has elapsed since the September 11 attacks, the event, one of the most traumatic in US history, still stirs raw emotions, and bin Laden's demise will be celebrated across the United States.
Les réactions dans le monde à la mort du leader d'al-Qaïda
A la suite de l'annonce de la mort d'Oussama ben Laden faite par le président américain, Barack Obama, les réactions se multiplient. L'ancien président des Etats-Unis, George W. Bush estime qu'il s'agit d'une « victoire pour l'Amérique ». En France, Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères considère qu'il s'agit d'une « victoire de toutes les démocraties qui se battent conte ce fléau abominable qu'est le terrorisme ». Le Premier ministre britannique David Cameron parle d'un « grand soulagement pour les peuples du monde ». Israël, par le biais d'un communiqué de son Premier ministre Benyamin Netanyahu, a également réagi, estimant que cette nouvelle est un « triomphe » pour les démocraties.
« C’est une victoire pour l’Amérique ». C’est en ces termes que l’ancien président américain, George Bush a accueilli l’annonce de la mort d’Oussama ben Laden. Dans une déclaration écrite adressée aux médias, il précise que l’actuel président, Barack Obama, l’avait averti plus tôt dans la soirée du dimanche 1er mai 2011 pour lui annoncer cette nouvelle. « Je l’ai félicité, ainsi que les hommes et les femmes de nos services armés du renseignement qui ont consacré leur vie à cette mission. Cet accomplissement capital est une victoire pour l’Amérique, pour les peuples épris de paix et pour tous ceux qui ont perdu des proches le 11 septembre 2001 », a déclaré l’ancien président, qui avait lancé une invasion en Afghanistan afin de capturer le leader d’al-Qaïda.
Pour conclure, George W. Bush estime que « le combat contre la terreur continue, mais ce soir l’Amérique a envoyé un message sans équivoque : justice sera rendue quel que soit le temps que cela doit prendre ».
« Ben Laden tué au Pakistan prouve que la source du terrorisme n'est pas en Afghanistan », a déclaré le président afghan Hamid Karzaï, dans un souci de redorer l'image de son pays, souvent assimilé à la nébuleuse al-Qaïda, du fait de la présence des talibans.
En France, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré qu'il s'agissait d'une « victoire de toutes les démocraties qui se battent conte ce fléau abominable qu'est le terrorisme ». « La France, les Etats-Unis comme d'autres pays européens coopèrent étroitement pour lutter contre le terrorisme. C'est donc une nouvelle qui me réjouit profondément » , a-t-il ajouté sur France Inter. Alain Juppé a cependant prévenu que la disparition du chef d'al-Qaïda ne faisait pas disparaître la menace d'attentats. « Nous serons plus vigilants que jamais. La menace terroriste est élevée, on l'a vu hélas encore à Marrakech il y a quelques jours » , a-t-il poursuivi. Pour le ministre des Affaires étrangères, « le combat n'est certainement pas terminé contre ce qui est la pire des lâchetés, s'attaquer à des innocents » .
L'Allemagne a également réagi par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, qui estime qu'il s'agit d'une « bonne nouvelle pour tous les hommes dans le monde qui pensent librement et sont pacifiques ». « Oussama ben Laden était l'un des terroristes les plus brutaux du monde » , a-t-il ajouté. « Il a sur la conscience la mort de milliers d'innocents ». L'Allemagne, au même titre que la France, est l'une des cibles de l'organisation terroriste al-Qaïda, du fait de son engagement militaire en Afghanistan.
En Turquie, le président Abdullah Gül, s'est réjoui de la nouvelle de la mort du chef d'al-Qaïda. « J'accueille avec grande satisfaction sa mort », a-t-il dit devant la presse
à l'aéroport d'Ankara, avant d'ajouter « la façon dont il a été éliminé doit servir d'exemple à tout le monde » . La Turquie est également confrontée au problème du terrorisme. En 2003, une cellule turque d'al-Qaïda avait été tenue pour responsable par les autorités d'attentats commis en novembre 2003 contre deux synagogues qui avaient fait 63 morts, dont le consul britannique.
L'Inde applaudit également l'annonce de la mort du chef d'al-Qaïda. Mais le ministre de l'Intérieur, P. Chidambaram, estime que cette nouvelle prouve que le Pakistan reste un sanctuaire pour les terroristes. « Nous prenons note avec une grande inquiétude la partie du communiqué dans laquelle le président Obama déclare que l'opération dans laquelle Oussama ben Laden a été tué a eu lieu à Abbotabad profondément à l'intérieur du Pakistan » , a déclaré le ministre dans un communiqué. « Ce fait souligne notre préoccupation selon laquelle des terroristes appartenant à différentes organisations trouvent un sanctuaire au Pakistan ».
« C’est une victoire pour l’Amérique ». C’est en ces termes que l’ancien président américain, George Bush a accueilli l’annonce de la mort d’Oussama ben Laden. Dans une déclaration écrite adressée aux médias, il précise que l’actuel président, Barack Obama, l’avait averti plus tôt dans la soirée du dimanche 1er mai 2011 pour lui annoncer cette nouvelle. « Je l’ai félicité, ainsi que les hommes et les femmes de nos services armés du renseignement qui ont consacré leur vie à cette mission. Cet accomplissement capital est une victoire pour l’Amérique, pour les peuples épris de paix et pour tous ceux qui ont perdu des proches le 11 septembre 2001 », a déclaré l’ancien président, qui avait lancé une invasion en Afghanistan afin de capturer le leader d’al-Qaïda.
Pour conclure, George W. Bush estime que « le combat contre la terreur continue, mais ce soir l’Amérique a envoyé un message sans équivoque : justice sera rendue quel que soit le temps que cela doit prendre ».
« Ben Laden tué au Pakistan prouve que la source du terrorisme n'est pas en Afghanistan », a déclaré le président afghan Hamid Karzaï, dans un souci de redorer l'image de son pays, souvent assimilé à la nébuleuse al-Qaïda, du fait de la présence des talibans.
En France, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré qu'il s'agissait d'une « victoire de toutes les démocraties qui se battent conte ce fléau abominable qu'est le terrorisme ». « La France, les Etats-Unis comme d'autres pays européens coopèrent étroitement pour lutter contre le terrorisme. C'est donc une nouvelle qui me réjouit profondément » , a-t-il ajouté sur France Inter. Alain Juppé a cependant prévenu que la disparition du chef d'al-Qaïda ne faisait pas disparaître la menace d'attentats. « Nous serons plus vigilants que jamais. La menace terroriste est élevée, on l'a vu hélas encore à Marrakech il y a quelques jours » , a-t-il poursuivi. Pour le ministre des Affaires étrangères, « le combat n'est certainement pas terminé contre ce qui est la pire des lâchetés, s'attaquer à des innocents » .
Gérard Longuet, ministre de la Défense
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a déclaré sur RTL que la mort d'Oussama ben Laden est « un évènement considérable pour le monde entier ».
Autre réaction européenne : le Premier ministre britannique, David Cameron, estime quant à lui que cette nouvelle est un « grand soulagement pour les peuples du monde ». « Oussama ben Laden était responsable des pires atrocités terroristes que le monde ait connues. C’est un grand succès qu’il ait été retrouvé et qu’il ne puisse être en mesure de poursuivre sa campagne mondiale de la terreur » souligne-t-il dans un communiqué. La Grande-Bretagne avait suivi les Etats-Unis dans leur offensive en Afghanistan. Al-Qaïda, la nébuleuse terroriste dirigée par Oussama ben Laden, avait revendiqué les attentats de Londres, le 7 juillet 2005 qui avait fait 76 morts et plus de 700 blessés.L'Allemagne a également réagi par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, qui estime qu'il s'agit d'une « bonne nouvelle pour tous les hommes dans le monde qui pensent librement et sont pacifiques ». « Oussama ben Laden était l'un des terroristes les plus brutaux du monde » , a-t-il ajouté. « Il a sur la conscience la mort de milliers d'innocents ». L'Allemagne, au même titre que la France, est l'une des cibles de l'organisation terroriste al-Qaïda, du fait de son engagement militaire en Afghanistan.
En Turquie, le président Abdullah Gül, s'est réjoui de la nouvelle de la mort du chef d'al-Qaïda. « J'accueille avec grande satisfaction sa mort », a-t-il dit devant la presse
à l'aéroport d'Ankara, avant d'ajouter « la façon dont il a été éliminé doit servir d'exemple à tout le monde » . La Turquie est également confrontée au problème du terrorisme. En 2003, une cellule turque d'al-Qaïda avait été tenue pour responsable par les autorités d'attentats commis en novembre 2003 contre deux synagogues qui avaient fait 63 morts, dont le consul britannique.
L'Inde applaudit également l'annonce de la mort du chef d'al-Qaïda. Mais le ministre de l'Intérieur, P. Chidambaram, estime que cette nouvelle prouve que le Pakistan reste un sanctuaire pour les terroristes. « Nous prenons note avec une grande inquiétude la partie du communiqué dans laquelle le président Obama déclare que l'opération dans laquelle Oussama ben Laden a été tué a eu lieu à Abbotabad profondément à l'intérieur du Pakistan » , a déclaré le ministre dans un communiqué. « Ce fait souligne notre préoccupation selon laquelle des terroristes appartenant à différentes organisations trouvent un sanctuaire au Pakistan ».
Les télés pakistanaises ont diffusé une photo truquée du cadavre de ben Laden
Les chaînes pakistanaises qui avaient, ce lundi 2 mai 2011, diffusé une photo du visage défiguré d'un cadavre présenté comme étant celui d'Oussama ben Laden ont admis qu'il s'agissait d'un faux. Elle l'ont retirée de leur antenne comme de très nombreuses chaînes et sites d’information qui avaient relayé cette photo truquée dans le reste du monde.
Dans le cours de la matinée, plusieurs chaînes privées pakistanaises avaient affiché cette photo ci-contre en précisant, néanmoins, qu'elles ne pouvaient certifier qu'il s'agissait du chef d'Al-Qaïda, tué dans la nuit dans un raid héliporté des forces spéciales américaines à Abbottabad, au nord-ouest de la capitale Islamabad.
« C'était en fait une fausse photo, elle avait déjà circulé sur internet en 2009 », a expliqué à l'AFP Rana Jawad, le chef du bureau d'Islamabad de Geo TV, la chaîne la plus populaire du Pakistan. « Nous avions indiqué en la diffusant qu'elle ne pouvait pour l'heure être authentifiée, nous avons pu ensuite vérifier et nous l'avons retirée de l'antenne », a-t-il conclu. Les autres chaînes internationales qui l’avaient relayée dans la matinée, comme BBC et CNN, l'ont également fait disparaître de leurs écrans.
Avant même que les chaînes pakistanaises reconnaissent leur erreur, la chaîne américaine MSNBC avait tiré la sonnette d’alarme. Elle avait précisé sur son site que deux responsables américains avaient prévenu NBC News que l'image était un trucage. « Aucun officiel américain et pakistanais n'a confirmé son authenticité », ajoute la chaîne sur son site. Pour l'heure, aucune photo officielle de ben Laden mort n’a été encore publiée.
La barbe floue…
La photo truquée montre le visage ensanglanté et partiellement défiguré d'un homme
arborant une barbe noire hirsute. Selon les analyses réalisées par l’AFP à l’aide d’un logiciel spécial, le cliché emprunte la barbe et la partie inférieure du visage d'une photo plus ancienne de ben Laden. « La barbe est floue, on voit clairement que c'est un montage », explique Malden Antonov, rédacteur en chef photo de l'AFP.
L'agence française de presse n'a pas diffusé la photo dans un premier temps puis l'a mise sur ses fils en la présentant comme une image truquée et en précisant les circonstances du trucage.
Les chaînes françaises réagissent
En France, BFM TV et i-TELE notamment, ainsi que différents sites d'information, ont montré la photo en question. Interrogé par l'AFP, Hervé Béroud, directeur de la rédaction de BFM TV, précise que sa chaîne a diffusé une capture d'écran de la télévision pakistanaise. « Malheureusement, on n'avait pas la possibilité de vérifier sur le coup, explique-t-il. A partir de 10 heures, en regardant les sites aux Etats-Unis, on a commencé à avoir des doutes et on l'a retirée. On continue de la diffuser pour expliquer ce qui s'est passé. »
Dans le cours de la matinée, plusieurs chaînes privées pakistanaises avaient affiché cette photo ci-contre en précisant, néanmoins, qu'elles ne pouvaient certifier qu'il s'agissait du chef d'Al-Qaïda, tué dans la nuit dans un raid héliporté des forces spéciales américaines à Abbottabad, au nord-ouest de la capitale Islamabad.
« C'était en fait une fausse photo, elle avait déjà circulé sur internet en 2009 », a expliqué à l'AFP Rana Jawad, le chef du bureau d'Islamabad de Geo TV, la chaîne la plus populaire du Pakistan. « Nous avions indiqué en la diffusant qu'elle ne pouvait pour l'heure être authentifiée, nous avons pu ensuite vérifier et nous l'avons retirée de l'antenne », a-t-il conclu. Les autres chaînes internationales qui l’avaient relayée dans la matinée, comme BBC et CNN, l'ont également fait disparaître de leurs écrans.
Avant même que les chaînes pakistanaises reconnaissent leur erreur, la chaîne américaine MSNBC avait tiré la sonnette d’alarme. Elle avait précisé sur son site que deux responsables américains avaient prévenu NBC News que l'image était un trucage. « Aucun officiel américain et pakistanais n'a confirmé son authenticité », ajoute la chaîne sur son site. Pour l'heure, aucune photo officielle de ben Laden mort n’a été encore publiée.
La barbe floue…
La photo truquée montre le visage ensanglanté et partiellement défiguré d'un homme
arborant une barbe noire hirsute. Selon les analyses réalisées par l’AFP à l’aide d’un logiciel spécial, le cliché emprunte la barbe et la partie inférieure du visage d'une photo plus ancienne de ben Laden. « La barbe est floue, on voit clairement que c'est un montage », explique Malden Antonov, rédacteur en chef photo de l'AFP.
L'agence française de presse n'a pas diffusé la photo dans un premier temps puis l'a mise sur ses fils en la présentant comme une image truquée et en précisant les circonstances du trucage.
Les chaînes françaises réagissent
En France, BFM TV et i-TELE notamment, ainsi que différents sites d'information, ont montré la photo en question. Interrogé par l'AFP, Hervé Béroud, directeur de la rédaction de BFM TV, précise que sa chaîne a diffusé une capture d'écran de la télévision pakistanaise. « Malheureusement, on n'avait pas la possibilité de vérifier sur le coup, explique-t-il. A partir de 10 heures, en regardant les sites aux Etats-Unis, on a commencé à avoir des doutes et on l'a retirée. On continue de la diffuser pour expliquer ce qui s'est passé. »
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