Après l'annonce de la mort d'Oussama ben Laden, les réactions se multiplient dans le monde. En Afrique, continent particulièrement concerné par l'organisation terroriste, cette nouvelle est un véritable soulagement pour les gouvernements. Edition spéciale en direct.Le Kenya, par le biais de son président Mwai Kibaki, parle même d'« acte de justice ». Rappelons que le Kenya avait été le théâtre de l'un des premiers attentats revendiqué par la nébuleuse terroriste dirigée par Oussama ben Laden.
Le Kenya est le premier pays africain à réagir à l'annonce de la mort du chef d'al-Qaïda. Le président kényan Mwai Kibaki a salué lundi 2 mai la mort du chef d'al-Qaïda Oussama ben Laden, comme « un acte de justice » pour les victimes de l'attentat meurtrier contre l'ambassade des Etats-Unis à Nairobi en 1998.
Le 7 août 1998, deux véhicules piégés avaient explosé quasi simultanément près des ambassades des Etats-Unis à Nairobi et Dar es-Salaam en Tanzanie, faisant au total 224 morts et plus de 5 000 blessés. Ces attentats, revendiqués par al-Qaïda, sont généralement considérés comme l'un des actes fondateurs de l'organisation terroriste.
« Au nom du gouvernement et du peuple de la République du Kenya, je salue toutes les personnes ayant conduit avec succès la traque et l'élimination d'Oussama ben Laden », a déclaré le président kényan dans un communiqué. « Son élimination est un acte de justice pour tous les Kényans qui ont perdu la vie et pour bien d'autres qui avaient été blessés », conclut Mwai Kibaki.
L'Ouganda a également réagi à cette nouvelle. « C'est un moment historique » a annoncé le gouvernement ougandais dans un communiqué. « L'Ouganda continuera à soutenir le combat en cours contre le terrorisme mondial » et s'engage à « rendre justice aux victimes des actes de terreur perpétrés dans le pays », tout en réitérant son « appel à la vigilance » face à la menace de possibles attentats sur le territoire ougandais.
Le Maroc, touché par un attentat meurtrier à Marrakech jeudi 28 avril et dont le bilan n'est toujours pas définitif (pour l'instant, on dénombre 16 morts et 21 blessées, dont certains dans un état grave) s'est réveillé avec l'annonce de la mort de ben Laden relayée par tous les médias.
Une nouvelle qui ne soulage pas forcément les habitants. A Rabat, RFI a recueilli le témoignage d'un habitant qui estime que cette mort ne marque « pas la fin d'al-Qaïda. Il y a des milliers d'autres Oussama ben Laden. [al-Qaïda] est une école, les élèves vont continuer ».
Les causes d’inquiétudes sont nombreuses. D’abord, le numéro un de facto d’al-Qaïda devient l’Egyptien Ayman el-Zawahri. Un homme dont le frère est actuellement jugé devant une cour militaire égyptienne et qui risque la peine de mort. Il y a aussi tous ces militants djihadistes rentrés en Egypte après la révolution. Des sortes d’électrons libres qui viennent d’Afghanistan, du Pakistan et de Tchétchénie et qui pourraient décider de reprendre de l’emploi pour venger la mort de leur chef symbolique.
Et ce ne sont pas les cibles qui manquent en Egypte. L’ambassade américaine est une des plus grandes au monde et se trouve à deux pas de la place Tahrir. Il y a aussi les milliers de résidents américains et qui sont concentrés dans la riche banlieue de Méadi au sud du Caire. Il y a aussi d’autres cibles comme l’Université américaine du Caire, la plus importante de la région ainsi que plusieurs écoles américaines. Tout cela à un moment où les services de sécurité égyptiens spécialisés dans la lutte antiterroriste sont très affaiblis par la purge que la révolution leur a fait subir.
Le Kenya est le premier pays africain à réagir à l'annonce de la mort du chef d'al-Qaïda. Le président kényan Mwai Kibaki a salué lundi 2 mai la mort du chef d'al-Qaïda Oussama ben Laden, comme « un acte de justice » pour les victimes de l'attentat meurtrier contre l'ambassade des Etats-Unis à Nairobi en 1998.
Le 7 août 1998, deux véhicules piégés avaient explosé quasi simultanément près des ambassades des Etats-Unis à Nairobi et Dar es-Salaam en Tanzanie, faisant au total 224 morts et plus de 5 000 blessés. Ces attentats, revendiqués par al-Qaïda, sont généralement considérés comme l'un des actes fondateurs de l'organisation terroriste.
« Au nom du gouvernement et du peuple de la République du Kenya, je salue toutes les personnes ayant conduit avec succès la traque et l'élimination d'Oussama ben Laden », a déclaré le président kényan dans un communiqué. « Son élimination est un acte de justice pour tous les Kényans qui ont perdu la vie et pour bien d'autres qui avaient été blessés », conclut Mwai Kibaki.
L'Ouganda a également réagi à cette nouvelle. « C'est un moment historique » a annoncé le gouvernement ougandais dans un communiqué. « L'Ouganda continuera à soutenir le combat en cours contre le terrorisme mondial » et s'engage à « rendre justice aux victimes des actes de terreur perpétrés dans le pays », tout en réitérant son « appel à la vigilance » face à la menace de possibles attentats sur le territoire ougandais.
Le Maroc, touché par un attentat meurtrier à Marrakech jeudi 28 avril et dont le bilan n'est toujours pas définitif (pour l'instant, on dénombre 16 morts et 21 blessées, dont certains dans un état grave) s'est réveillé avec l'annonce de la mort de ben Laden relayée par tous les médias.
Une nouvelle qui ne soulage pas forcément les habitants. A Rabat, RFI a recueilli le témoignage d'un habitant qui estime que cette mort ne marque « pas la fin d'al-Qaïda. Il y a des milliers d'autres Oussama ben Laden. [al-Qaïda] est une école, les élèves vont continuer ».
Inquiétudes en Egypte
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre BucciantiLes causes d’inquiétudes sont nombreuses. D’abord, le numéro un de facto d’al-Qaïda devient l’Egyptien Ayman el-Zawahri. Un homme dont le frère est actuellement jugé devant une cour militaire égyptienne et qui risque la peine de mort. Il y a aussi tous ces militants djihadistes rentrés en Egypte après la révolution. Des sortes d’électrons libres qui viennent d’Afghanistan, du Pakistan et de Tchétchénie et qui pourraient décider de reprendre de l’emploi pour venger la mort de leur chef symbolique.
Et ce ne sont pas les cibles qui manquent en Egypte. L’ambassade américaine est une des plus grandes au monde et se trouve à deux pas de la place Tahrir. Il y a aussi les milliers de résidents américains et qui sont concentrés dans la riche banlieue de Méadi au sud du Caire. Il y a aussi d’autres cibles comme l’Université américaine du Caire, la plus importante de la région ainsi que plusieurs écoles américaines. Tout cela à un moment où les services de sécurité égyptiens spécialisés dans la lutte antiterroriste sont très affaiblis par la purge que la révolution leur a fait subir.
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