PARIS, Le Premier ministre, François Fillon, aura
mercredi après-midi un entretien avec son homologue kényan, Raila Odinga, au
cours duquel sera signée une déclaration pour un partenariat renforcé entre
Paris et Nairobi, a annoncé mardi Matignon.
M. Odinga sera reçu par M. Fillon mercredi à 16H30 à Matignon, ont précisé
les services du Premier ministre.
Les deux chefs de gouvernement signeront dans la foulée de leur rencontre
une déclaration pour un partenariat renforcé entre la France et le Kenya.
M. Odinga avait joué ces dernières semaines un rôle de médiateur pour
dénouer la crise ivoirienne. Il a préconisé le 13 avril à Washington une
mesure d'amnistie en faveur de l'ex-président Laurent Gbagbo
PARIS, Le Premier ministre kényan Raila Odinga,
médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne, a suggéré mercredi
que le président ivoirien Alassane Ouattara laisse partir en exil son
prédécesseur et adversaire Laurent Gbagbo et forme un gouvernement d`union.
"M. Gbagbo devrait être autorisé, s`il le souhaite, à partir en exil", a
estimé M. Odinga dans un entretien accordé mercredi à la chaîne de télévision
France 24 à l`occasion d`une visite officielle à Paris.
Le Premier ministre kényan a répété qu`il était favorable à une amnistie en
faveur de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril par les forces fidèles à Alassane
Ouattara, après une guerre de dix jours dans Abidjan et près de cinq mois de
crise post-électorale qui ont fait quelque 900 morts selon les Nations unies.
"Oui, je pense qu`il devrait y avoir une amnestie pour Laurent Gbagbo. M.
Ouattara devrait être magnanime dans la victoire et le laisser partir", a dit
l`ancien médiateur.
"Je ne pense pas qu`on devrait traiter M. Gbagbo avec ses propres
méthodes", a-t-il ajouté. "On devrait (...) lui dire : +Vous quittez le pays
quoi que vous ayez fait+, et aussi prendre des gens à lui dans le
gouvernement, de sorte qu`on ait un gouvernement élargi", a ajouté M. Odinga.
"L`élargissement (politique) est à l`ordre du jour ici, ce qui aidera à
guérir les plaies", a-t-il estimé.
Le jour de l`arrestation de son adversaire, le président Ouattara a dit
souhaiter établir une "commission vérité et réconciliation" et a annoncé le
lancement d`une procédure judiciaire contre M. Gbagbo, son épouse Simone et
ses collaborateurs.
Il s`était par ailleurs dit favorable, y compris pendant son bras de fer
avec Laurent Ggbagbo, à la formation d`un gouvernement d`union nationale.
mercredi après-midi un entretien avec son homologue kényan, Raila Odinga, au
cours duquel sera signée une déclaration pour un partenariat renforcé entre
Paris et Nairobi, a annoncé mardi Matignon.
M. Odinga sera reçu par M. Fillon mercredi à 16H30 à Matignon, ont précisé
les services du Premier ministre.
Les deux chefs de gouvernement signeront dans la foulée de leur rencontre
une déclaration pour un partenariat renforcé entre la France et le Kenya.
M. Odinga avait joué ces dernières semaines un rôle de médiateur pour
dénouer la crise ivoirienne. Il a préconisé le 13 avril à Washington une
mesure d'amnistie en faveur de l'ex-président Laurent Gbagbo
PARIS, Le Premier ministre kényan Raila Odinga,
médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne, a suggéré mercredi
que le président ivoirien Alassane Ouattara laisse partir en exil son
prédécesseur et adversaire Laurent Gbagbo et forme un gouvernement d`union.
"M. Gbagbo devrait être autorisé, s`il le souhaite, à partir en exil", a
estimé M. Odinga dans un entretien accordé mercredi à la chaîne de télévision
France 24 à l`occasion d`une visite officielle à Paris.
Le Premier ministre kényan a répété qu`il était favorable à une amnistie en
faveur de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril par les forces fidèles à Alassane
Ouattara, après une guerre de dix jours dans Abidjan et près de cinq mois de
crise post-électorale qui ont fait quelque 900 morts selon les Nations unies.
"Oui, je pense qu`il devrait y avoir une amnestie pour Laurent Gbagbo. M.
Ouattara devrait être magnanime dans la victoire et le laisser partir", a dit
l`ancien médiateur.
"Je ne pense pas qu`on devrait traiter M. Gbagbo avec ses propres
méthodes", a-t-il ajouté. "On devrait (...) lui dire : +Vous quittez le pays
quoi que vous ayez fait+, et aussi prendre des gens à lui dans le
gouvernement, de sorte qu`on ait un gouvernement élargi", a ajouté M. Odinga.
"L`élargissement (politique) est à l`ordre du jour ici, ce qui aidera à
guérir les plaies", a-t-il estimé.
Le jour de l`arrestation de son adversaire, le président Ouattara a dit
souhaiter établir une "commission vérité et réconciliation" et a annoncé le
lancement d`une procédure judiciaire contre M. Gbagbo, son épouse Simone et
ses collaborateurs.
Il s`était par ailleurs dit favorable, y compris pendant son bras de fer
avec Laurent Ggbagbo, à la formation d`un gouvernement d`union nationale.
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