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mercredi 11 mai 2011

Festival de Cannes 2011 - Les visages qui vont illuminer la Croisette

Comédiens rompus à la montée des marches ou jeunes actrices effectuant leur baptême du feu défileront 11 jours durant sur le tapis rouge du Palais des Festivals. Qui saura s'attirer les faveurs des festivaliers ? Revue des troupes en images.
Antonio Banderas ("La peau que j'habite" de Pedro Almodovar)
L’acteur espagnol Antonio Banderas retrouve le cinéaste qui l’a fait connaître, Pedro Almodovar. Dans "La peau que j’habite", le "latin lover" incarne un chirurgien esthétique qui veut venger la mort de sa femme. Frissons garantis.
Carla Bruni-Sarkozy, Owen Wilson ("Minuit à Paris" de Woody Allen)
Ses apparitions y sont rares, mais sa seule présence au casting de "Minuit à Paris" suffit à faire du long-métrage de Woody Allen l'un des films les plus attendus de la quinzaine. Carla Bruni-Sarkozy parviendra-t-elle à convaincre la Croisette ?
Jessica Chastain ("The Tree of Life" de Terrence Malick)
Encore inconnue du grand public, l'Américaine Jessica Chastain interprète une femme au foyer des années 1950 dans le très attendu "The Tree of Life" du secret Terrence Malick. Sa prestation pourrait l'ériger au rang de star internationale.

Kirsten Dunst ("Melancholia" de Lars Von Trier)
On ne l'avait pas vue sur la Croisette depuis son interprétation de Marie-Antoinette dans le "biopic" très personnel de Sofia Coppola. L'Américaine Kirsten Dunst revient à Cannes en jeune mariée, sous la direction du controversé cinéaste danois Lars Von Trier.

Cécile de France ("Le Gamin au vélo" de Jean-Pierre et Luc Dardenne)
Récemment vue chez Clint Eastwood ("Au-delà"), la comédienne belge offre aux frères Dardenne une touche glamour inhabituelle. Son rôle de coiffeuse se prenant d'affection pour un enfant en quête de son père lui ouvrira-t-il de nouvelles portes ?

Ryan Gosling ("Drive" de Nicolas Refn)
Étoile montante d'Hollywood, le Canadien Ryan Gosling joue les cascadeurs-cambrioleurs dans le thriller "Drive" du Danois Nicolas Refn. Son style, que d'aucuns comparent à celui de Marlon Brando, a toutes les chances de séduire le jury de Robert de Niro.


Hafsia Herzi ("La Source des femmes" de Radu Mihaileanu)
À 24 ans, l'actrice française Hafsia Herzi peut se targuer de tenir un rôle dans deux films en compétition : "L'Apollonide", de Bertrand Bonello, où il est question de prostitution, et "La Source des femmes", de Radu Mihaileanu, où il est question de grève du sexe.

Ebizo Ichikawa ("Hara Kiri: mort d'un samouraï" de Takashi Miike)
Acteur issu du kabuki (théâtre traditionnel japonais) et vedette de la télévision nippone, Ebizo Ichikawa entame une carrière dans le cinéma. Dans "Hara Kiri" du prolifique Takashi Miike, le jeune comédien incarne un samouraï prêt à tout pour venger son beau-fils.

Sean Penn ("This Must Be the Place" de Paolo Sorrentino)
Grand habitué du Festival (il présida le jury en 2008), Sean Penn montera deux fois les marches cette année. Pour "The Tree of Life", de Terrence Malick, et "This Must Be the Place", de Paolo Sorrentino, où il incarne une ex-rock star à la recherche d'un ex-nazi.

Denis Podalydès ("La Conquête" de Xavier Durringer)
Il a déjà (presque) tout joué. Acteur protéiforme, Denis Podalydès prend cette fois les traits du président français, Nicolas Sarkozy, dans "La Conquête", de Xavier Durringer. Un rôle "casse-gueule" qui lui vaudra peut-être les honneurs de la Croisette.

Tilda Swinton ("We Need To Talk About Kevin" de Lynne Ramsay)
La Britannique Tilda Swinton fait déjà figure de favorite pour le prix d'interprétation féminine. Sa performance dans "We Need To Talk About Kevin", de sa compatriote Lynne Ramsay, où elle interprète la mère d'un meurtrier, suscite en tout cas beaucoup d'intérêt.

André Wilms ("Le Havre" d'Aki Kaurismaki)
Dans une compétition dominée par de jeunes comédiens, André Wilms, 64 ans, fait figure de vétéran. Dans "Le Havre", de son ami Aki Kaurismaki, l'acteur franco-finlandais interprète un cireur de chaussures qui prend un jeune immigré clandestin sous son aile.

Michel Piccoli ("Habemus Papam" de Nanni Moretti)
Dans "Habemus Papam" de l'Italien Nanni Moretti, le vénérable - et vénéré - Michel Piccoli endosse les habits d'un souverain pontife en pleine crise de foi. Ce rôle lui vaudra-t-il, comme en 1980 avec "Le Saut dans le vide", le prix d'interprétation ?

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