Huit jours après la mort de leur père dans l'opération d'un commando américain, les fils d'Oussama ben Laden ont rompu leur silence dans une lettre adressée au quotidien américain The New York Times. Les fils de ben Laden critiquent le gouvernement de Washington en dénonçant l'exécution arbitraire et le traitement humiliant de la dépouille de leur père.
Omar ben Laden, l'un des fils de l'ennemi public numéro 1, s'en est pris directement au président Obama, en l'accusant d'avoir ordonné l'exécution d'hommes et de femmes non armés.
Omar, qui s'exprime au nom de ses frères, reproche également au président américain d'avoir humilié la dépouille de son père en ordonnant de la jeter à la mer.
Citant les procès de l'ancien leader irakien Saddam Hussein et de l'ancien président serbe Slobodan Milosevic, Omar estime qu'en assassinant ben Laden, les Etats-Unis ont bafoué les lois internationales en ignorant la présomption d'innocence et le droit à un procès équitable.
Dans cette lettre, signée au nom de ses frères, mais dont aucun nom n'est cité, Omar ben Laden ajoute que la famille se réserve le droit de poursuivre les responsables de ce crime devant la justice américaine et internationale.
Omar ben Laden, l'un des fils de l'ennemi public numéro 1, s'en est pris directement au président Obama, en l'accusant d'avoir ordonné l'exécution d'hommes et de femmes non armés.
Omar, qui s'exprime au nom de ses frères, reproche également au président américain d'avoir humilié la dépouille de son père en ordonnant de la jeter à la mer.
Lois internationales bafouées
Cet acte est « humainement et religieusement inacceptable » et « humiliant pour la famille », dit Omar ben Laden qui se demande pourquoi le leader d'al-Qaïda n'a pas été arrêté et jugé par un tribunal pour que la vérité soit révélée au monde.Citant les procès de l'ancien leader irakien Saddam Hussein et de l'ancien président serbe Slobodan Milosevic, Omar estime qu'en assassinant ben Laden, les Etats-Unis ont bafoué les lois internationales en ignorant la présomption d'innocence et le droit à un procès équitable.
Dans cette lettre, signée au nom de ses frères, mais dont aucun nom n'est cité, Omar ben Laden ajoute que la famille se réserve le droit de poursuivre les responsables de ce crime devant la justice américaine et internationale.
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