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samedi 30 avril 2011
Desmond Tutu et Kofi Annan en Côte d'Ivoire pour prêcher la réconciliation
L’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan et l’archevêque sud-africain Desmond Tutu se rendent à Abidjan les 1er et 2 mai. Objectif : favoriser la paix et la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire.
Les « Elders » sont à Abidjan dimanche 1er et lundi 2 mai, lors d’une mission visant à prôner l’apaisement, le dialogue et la réconciliation nationale en Côte d'ivoire. La délégation sera menée par l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies Kofi Annan, accompagné du président des Elders, l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, et de l’ancienne présidente d’Irlande Mary Robinson.
Pendant leur séjour, les « Elders » rencontreront le président Alassane Ouattara, des représentants du nouveau gouvernement, des dirigeants de partis politiques et des membres d’organisations de la société civile, ainsi que des représentants de l’ONU, d’autres organisations et de la communauté diplomatique à Abidjan.
"Vivre ensemble"
« Même si un transfert des pouvoirs a enfin eu lieu et que les résultats de l’élection ont finalement été respectés, la situation reste fragile », dit Kofi Annan. « Il n’y a qu’une seule Côte d’Ivoire et les dirigeants comme le peuple doivent le comprendre. Ils n’ont pas d’autre choix que de se réconcilier, guérir et vivre ensemble », ajoute-t-il.
Un avis partagé par Desmond Tutu. « Nos cœurs sont avec le peuple ivoirien. Nous espérons qu’en rencontrant et en écoutant la population et ses dirigeants, nous pourrons contribuer à encourager le processus de guérison. Les Ivoiriens devront trouver leur propre manière de le faire, et cela prendra du temps. Trouver une voie vers la réconciliation nécessite patience et courage, mais j’ai l’espoir que le pays et son peuple trouvent un moyen d’avancer ensemble. »Etrangers enlevés à Abidjan: militaires et miliciens pro-Gbagbo soupçonnés
Le ministre ivoirien de la justice Jeannot Kouadio Ahoussou a accusé samedi des forces fidèles au président déchu Laurent Gbagbo d`être impliquées dans les rapts de quatre étrangers, dont deux Francais, le 4 avril à Abdijan.
Dans un entretien avec l`AFP le ministre a assuré que la piste principale dans ces enlèvements est celle de l`implication de "miliciens et d`éléments de la Garde républicaine" de l`ex-président Gbagbo.
"La justice a été saisie et une enquête pour enlèvement a été ouverte. Rien ne restera impuni", a promis M. Ahoussou.
Les deux Français sont le directeur de l`hôtel Novotel d`Abidjan, où a eu lieu l`enlèvement, et un chef d`entreprise.Ils ont été enlevés par des hommes armés en treillis, en compagnie de deux autres personnes, un Malaisien et un Béninois, alors qu`Abidjan était en proie à de violents combats entre fidèles du président sortant Laurent Gbagbo et partisans d`Alassane Ouattara.
Une juge française doit se rendre dans les prochains jours à Abidjan dans le cadre d`une enquête ouverte le 22 avril par le parquet de Paris pour "enlèvement, séquestration et vol". Des plaintes ont été déposées par le groupe Accor, qui gère le Novotel d`Abidjan, et les familles des deux Français enlevés.
Le nouveau président Alassane Ouattara s`est dit "très inquiet" pour le sort des deux Français, dans un entretien au quotidien français La Croix publié jeudi. "J`ai demandé à ce que les responsables militaires arrêtés soient interrogés. Cela n`a encore rien donné", avait-il déclaré. La redoutée Garde républicaine, forte de quelques 2.500 hommes, représentait un des piliers sécuritaires du régime de Laurent Gbagbo. Elle était dirigée par le général Bruno Dogbo Blé, arrêté le 15 avril.
La Garde républicaine était régulièrement accusée d`être responsable d`exactions contre les civils lors de la crise qui a suivi le scrutin présidentiel de novembre 2010, remporté par M. Ouattara mais dont le résultat n`a pas été accepté par M. Gbagbo, qui a été arrêté le 11 avril.
Samedi matin, quatre quotidiens ivoiriens ont publié sur une demi-page un "appel à témoins", avec les photos et noms des quatre personnes enlevées: les Français Stéphane Frantz di Rippel (directeur du Novotel), Yves Lambelin (président de Sifca, première entreprise privée de Côte d`ivoire), le Malaisien Chelliah Pandian (directeur général de Sania, filiale du groupe Sifca) et le Béninois Raoul Adeossi (assistant de M. Lambelin).
L`ambassadeur de France en Côte d`Ivoire, Jean-Marc Simon, avait déjà lancé le 15 avril à la télévision ivoirienne un appel à témoins, faisant part de sa "grande préoccupation" et de la "grande émotion dans la communauté française".
Près de 3.000 personnes ont été tuées lors des quatre mois de crise et de combats en Côte d`Ivoire, selon les autorités. Les Nations unies font état de plus de 1.000 morts.
La Chronique du matin
Petit essai sur l’Humiliation : le cas Laurent Gbagbo
La crise ivoirienne postélectorale a été, jusqu’aux ultimes moments du dénouement de la tragédie de Laurent Gbagbo, l’occasion d’entendre bien des cris d’orfraie de très respectables présidents de nations développées mais aussi de moins respectables présidents de nations sous-développées. De concert, on criait très fort pour que quelqu’un entende ces mots : « sortie honorable », « se retirer dans la dignité ». Pendant quatre mois on a crié ainsi à un président autiste ces termes ; non pas, et par subtilité diplomatique, pour que Laurent Gbagbo comprenne leur sens immédiat, mais pour qu’il saisisse plutôt leur antonyme : l’Humiliation. Cette fraternité de corps n’a pas été comprise jusqu’aux ultimes instants, quand il ne restait à Laurent Gbagbo pour seul territoire à gouverner que son bunker et pour seul peuple véritable que sa maisonnée et son armée folklorique. Et puis un matin est arrivé l’Humiliation. Elle avait le visage d’un seul homme, Laurent Gbagbo.
L’humiliation se définit comme une blessure à l'amour-propre, plus particulièrement une entorse à l'image que l'on veut donner de soi-même. Elle nous est infligée par un autre ou par nous-mêmes. Elle est habituellement accompagnée par un sentiment de honte mais elle n’est pas elle-même une émotion. Elle déclenche souvent la colère, la révolte ou le remords.
Le construit humiliant embrasse autant la sphère affective réduite qu’un espace plus large des interactions de l’homme au monde car, très souvent, ce construit nécessite la présence d'un public. Plus ce public nous est acquis et proche, et plus grande sera notre humiliation. Par ailleurs, sous un autre angle, plus nous objectivons l’adversaire ou l’ennemi, notre humiliation n’en sera que plus profonde si nous sommes vaincus. Enfin, moins nous avons de respect pour l’adversaire - « c’est maïs ! » par exemple- plus aiguë est l’humiliation à notre chute. Dans le cas Laurent Gbagbo, vraiment très intéressant, se retrouvent ces trois situations. Ceux devant lesquels Gbagbo a été capturé et donc humilié sont d’abord ceux du cadre affectif privé : sa large famille avec présence d’enfants et de petits enfants pour lesquels Laurent Gbagbo était la figure du brave comme seule l’enfance sait en créer. Certains dictateurs ont été pris mais pas devant leurs proches, c’était probablement, de ce fait, moins humiliant que le cas Gbagbo. Ensuite vient l’image humiliante, pour Gbagbo, du regard de son parti, la LMP, qui découvre la couardise de son chef : « Ne me tuez pas ! » a-t-il lancé lors de sa reddition. Il aurait pu se taire tout simplement. Cette auto-humiliation de Gbagbo, par processus d’identification naturel au chef qu’il est, devient collective pour toute la gente LMP. Puis d’une intensité moins grande, l’humiliation de Laurent Gbagbo devant ses adversaires politiques qu’il a eu la maladresse d’objectiver comme la source de tous ses malheurs. Ainsi, après « avoir raccroché » au nez d’Obama, diabolisé Sarkozy, pourfendu l’ONU etc., se faire capturer comme un rat et ne plus devoir sa survie qu’à la magnanimité de ses adversaires politiques, ceux qu’on n’avait pas respectés, qu’on avait traités de « maïs » est d’un burlesque affligeant pour Gbagbo. Même les organisations des droits de l’homme restent muettes devant le sort de ce dictateur à cause de ses prétentions antérieures et de son autisme.
L’humiliation provoque un sentiment de honte donc parce qu’elle est riche d’ironie. Etre humilié est le signe que nous ne sommes pas à la hauteur de la situation. Pour Laurent Gbagbo qui prétendait être « l’homme de la situation », nous sommes bien à l’antithèse du dit. La facilité avec laquelle il a été humilié par Alassane Ouattara et son équipe lui donne plutôt l’image d’un homme cocasse et pitoyable.
L’humiliation de Laurent s’inscrit aussi dans un triptyque : Une humiliation politique, une humiliation militaire, une humiliation divine.
Dans le premier ordre, l’ordre politique, Laurent Gbagbo disait dans l’entre-deux tours des élections présidentielles : « Je suis prêt intellectuellement. » Mais le peuple n’a pas cru en l’écran de fumée de ses promesses électorales. D’ailleurs la logique de sa campagne électorale ne pouvait prêcher que des convertis. Sa déconvenue diplomatique qui s’est achevée par son lâchage par ses derniers alliés l’Angola et l’Afrique du Sud conclut plutôt de son incapacité intellectuelle.
Dans le second ordre, l’ordre militaire, Gbagbo affirmait encore : «Je suis prêt physiquement », « la crise ivoirienne va déstabiliser toute la sous région si on n’y prend garde ». Il faisait confiance en ses chars, ses MB21, son armée LMP, et en ses mercenaires. Sur son piédestal, il regardait de haut, les FAFN. Pourtant en moins d’une semaine, les FAFN étaient à Abidjan, le Woody encerclé et contraint plus que jamais à une résistance messianique sans issue.
Dans le dernier ordre, l’ordre transcendantal ou divin, « l’éternel des armées » fut son dernier refrain dans une croisade plus que douteuse pour changer le cours des événements. Entouré de pasteurs illuminés qui arrosaient d’eau bénite les rameaux au bout des kalachnikovs de ses soldats, Gbagbo attendit en vain un miracle. Il avait oublié l’infidélité divine, Dieu n’est redevable à personne !
J’ai déjà vu des condamnés à mort aller résolument à la chaise électrique, à la corde, etc., sans émotion, dignes jusqu’au bout. Par contre à regarder les images de l’arrestation du couple Gbagbo, ils voulaient inspirer la pitié pour attirer la compassion du président. C’était ce même Gbagbo qui avait dit : « Ouattara marchera sur mon corps, pour accéder à la présidence. » Etonnant ! Pourtant, Gbabgo le sait très bien, chez le Bété, le garçon ne se tient pas la tête ou le menton, c’est un signe, face aux malheurs, d’abandon de son statut de battant, de mal dominant. Nietzsche jugeait le sentiment de pitié avilissant, puisque quiconque adopte cette morale dans son entièreté aura tendance à s’y complaire parce que fonctionnant en envisageant la réciprocité qui est de se retrouver un jour aussi en situation de faiblesse. Plus on est optimiste moins on a pitié, plus on est pour la volonté de puissance chez tout le monde moins on a pitié, selon Nietzsche. C’est dans le même ordre d’idée qu’Yvette Naubert affirmait ceci : « Rien n'est plus humiliant parfois que la pitié exprimée. »
Enfin, il y a les cocasseries de Gbagbo rapportées du Golf. Ainsi il aurait demandé, une fois débarqué au Golf à retourner à la résidence présidentielle pour s’habiller. On lui dit qu’il y avait des chemises à disposition ; on lui tendit la chemise verte devenue fameuse depuis. Pour le dîner, il aurait dit : « Je veux manger poulet braisé ! » Lorsqu’on vient de perdre le pouvoir, on devrait normalement en perdre l’appétit, je pense. Le dernier fait du manque de dignité chez Gbagbo se serait produit lors de son embarquement pour Korhogo. « Je veux parler au président » aurait demandé Gbagbo alors qu’on l’amenait vers l’hélicoptère pour Korhogo. Réponse : « le président est en réunion. » Mais Gbagbo insiste et on lui répond: « le président ne peux pas te recevoir, il est en réunion. » Gbagbo aurait alors geint comme un enfant auquel on aurait retiré de la bouche sa sucette préférée, avant qu’on l’embarque Manu militari. Désormais Laurent Gbagbo se retrouve en résidence surveillée avec surement à sa portée des objets qu’ils pourraient utiliser facilement pour se suicider. Mais il ne le fera pas !
La résidence surveillée en elle-même s’inscrit dans l'humiliation subie alors que nous sommes en situations d'impuissance. Ce n'est pas la honte qui prédomine alors, mais la colère ou la révolte, généralement retenues ou dissimulées à cause des risques qu'entraînerait une réaction ouverte. Cette inhibition volontaire contribue à rendre l'expérience encore plus humiliante en faisant de nous les complices silencieux de l'expérience révoltante et dégradante. Accepter la résidence surveillée est une autre forme de lâcheté, une autre forme de « ne me tuez pas, mais humiliez moi, je préfère ça !» Dans une situation de résidence surveillée, une question tourne en boucle dans la tête des esprits malicieux ! Comment dorénavant, l’ex président va-t-il satisfaire libido satiendi (violent appétit de jouissance charnelle)? Lui qui aimait tant les femmes. D’humiliantes perceptives en vue.
En somme, l’humiliante capture de Laurent Gbagbo s’inscrit parfaitement dans une tragédie dont elle est à la fois le point d’orgue et le dénouement. Le professeur Sidibé Valy présentait justement pour cela l’humiliation comme une des résultantes de la tragédie. Laurent Gbagbo aurait dû choisir de se retirer du pouvoir en acceptant les résultats du vote, cela aurait été soit une honte mais une petite honte ! Bon à savoir
Le premier cadeau du Président OUATTARA
Le président OUATTARA offre déjà la santé gratuite aux ivoiriens.
Depuis quelques semaines, l’accès aux soins médicaux est gratuit dans nos structures sanitaires publiques. Le ticket de consultation, les bilans radiologiques et sanguins, les frais d’hospitalisation et les médicaments de la PSP (Pharmacie de la santé publique) sont offerts gratuitement aux populations par le président Alassane OUATTARA.
Le premier constat lorsqu’on arrive dans les centres de santé, c’est l’engouement des populations vis-à-vis de cette nouvelle politique de santé. Tous les bénéficiaires disent un grand merci à son excellence Alassane OUATTARA président de la Côte d’Ivoire.
Il ya véritablement une forte demande de soins et une forte consommation de biens médicaux par la population si bien que les centres de santé ont parfois des problèmes de pénurie de médicaments, de tubes de prélèvement et de réactifs pour les examens biologiques.
A l’analyse de cette nouvelle politique de santé et de ces premières difficultés, nous devrions tous savoir que la gratuité en santé entraine une explosion de la demande de soin dans sa phase de lancement, ceci est dû à la prise en charge de la majorité de nos frères qui, à cause de l’extrême pauvreté n’avaient pas accès aux soins de bonne qualité. Ensuite, cette demande commence à diminuer au fur et à mesure que les problèmes de ces bénéficiaires sont gérés correctement avec aussi l’instauration d’une bonne politique de la santé préventive en amont.
Nous savions qu’une telle explosion de consommation de biens médicaux engendrait évidement une explosion des dépenses financières, ce qui mettra non seulement en difficulté notre trésorerie mais aussi en péril cette politique salutaire de gratuité que j’ai toujours souhaité pour les pays où les indicateurs de santé sont médiocres.
Faut- il accepter de voir mourir plus de 70% de nos populations qui n’ont pas accès aux soins du faite de leur pauvreté ?
Est –il normale de laisser mourir ces populations à cause de moins de 20% des recettes que génèrent nos centres de santé pour compléter les 80% offert par l’ état afin de faire face à nos dépenses publiques de santé ?
Ces 70% de nos populations pratiquant pour la plus part des métiers informels, participent aussi à l’essor de notre économie, donc ils ont le droit de bénéficier de la redistribution de l’état. Leur situation de précarité sanitaire a évidement des répercussions sur notre économie.
Nous devrions leur apporter la santé et par des divers mécanismes pouvoir faire le recouvrement de tous actes médicaux pour permettre une pérennisation de cette politique de gratuité des soins.
Il faut éviter que l’argent circule dans nos hôpitaux car il favorise la corruption et le racket dans nos structures, sans oublier qu’il peut dénaturer la qualité des soins délivrés.
La gratuité des soins doit s’accompagner des mesures coercitives et incitatives si l’on veut avoir des bons résultats d’indicateurs de santé.
Le nouveau président ivoirien avait promis ce projet de soins gratuits aux populations mais compte tenue de l’extrême urgence de santé publique, son application a été décidée de manière précipitée sans prendre assez de mesures si bien que cette situation actuelle risque de nous ramener à celle qui a favorisée à la mise en place des initiatives de Bamako en 1987, introduisant ainsi le paiement à l’acte dans le système de santé des pays pauvres.
Le paiement à l’acte a dénaturé notre offre de soins en transformant nos structures de santé en structure financière ou en structure de business où souvent la déontologie est bafouée car le plus important, ce n’est plus l’amélioration des indicateurs de santé mais le remplissage des caisses. Quand le business rentre anarchiquement dans la santé, la vie humaine se désacralise.
Les effets de la consommation abusive des biens médicaux ne sont que pour la plus part passagère, il faut penser maintenant à imposer rapidement des mesures coercitives en attendant des mesures incitatives.
Nous avons constaté des sorties exagérées de médicament destiné probablement au marché noir ou à des centres de santé privés qui pullulent dans nos quartiers et nos villes. Les bilans biologiques de santé se font de manière incontrôlée. Aussi assiste-t- on au développement d’un marché de bilans biologiques réalisés dans les centres publics où la gratuitement est de mise actuellement pour le compte de structures sanitaires privées où le paiement des actes se pratique.
Comme la machine est lancée, je pense que tous ces problèmes ainsi que tant d’autres pourront trouver des solutions adéquates car la politique de gratuité demande beaucoup de suivis et d’évaluations, c’est un défi intéressant qui va recadrer notre vision sociale de la santé.
Il faut qu’on soit solidaire autour du président OUATTARA pour sauver sa politique de santé pour tous qui exige en chacun de nous des nouveaux comportements de solidarité et de partage. Ensemble, nous ferons de grandes choses.
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DE DJENI KOBINA A GUEDE GUINA, HOMMAGE AUX MORTS Hommage aux morts ! Qui qu’ils en soient ! Hommage à tous les anonymes qui ont perdu la vie dans ces années démoniaques à cause de la folie des hommes, mais aussi parfois à l’appel de Dieu. Que d’années de folie ! Que d’années de désespoir, de roublardise, de regrets ! Que de larmes ! En ce moment où l’on parle de plus en plus de notre arrivée au pouvoir, une arrivée noyée dans la folie d’un homme, Laurent Gbagbo et de ses sbires, j’ai une pensée pour tous ces morts, chacun d’entre eux, comme si j’avais partagé leurs vies ! Le souvenir de Djéni m’émeut ; l’homme qui s’est levé pour assumer son destin et qui est parti trop tôt pour voir son rêve se réaliser : l’arrivée d’ADO au pouvoir ! Nous avons le devoir de nous souvenir de son sacrifice ultime et de trouver le temps de lui consacrer, des rues, des édifices de notre pays. Je vous rassure, il ne s’agit pas de lui consacrer l’un de ces monuments macabres de l’ère Gbagbo mais des éléments qui font partie de notre vie et qui nous ramèneront au souvenir de son combat. Merci Djéni, merci et que ton âme repose en paix, dans la paix que tu voulais pour ton pays. J’ai choisi de parler aussi du professeur Guédé Guina, un grand chercheur et un grand homme. Le professeur était un homme de principe aussi, un homme de parole, un travailleur et un amoureux fou de son pays, de sa région aussi ! Comment oublier ses références constantes à Daloa, à ses hommes et femmes, à ses antilopes ? Quand chacun sirote le verre de la victoire, je pense tout ému à tous ces gens qui étaient là depuis ce début et qui ont payé un prix très élevé de leur engagement et leurs familles aussi. A travers leurs combats, il y a celui de tous ces anonymes, emportés à cause de leur seule appartenance à un parti politique. Depuis l’au-delà, ils pleurent de joie pour nous et nous ne devons jamais oublier ce sacrifice ! C’est un appel pressant à tous les cadres du RHDP, de chaque fois se souvenir dans l’humilité de toutes ces personnes disparues pendant ces années de lutte. Comment ne pas évoquer le jeune Méssué Fofana de Hambourg ! Un homme simple et amoureux du RDR et qui a consacré toute sa jeune vie à ce parti. Méssué est parti, dans la fleur de l’âge, sans être le témoin historique de l’arrivée de son mentor au pouvoir. Il est parti dans des conditions si difficiles, mais son souvenir est en moi comme en chacun des amis de ceux qui ont perdu des proches. Ma joie est partagée et je suis nostalgique de l’ancienne Côte d’Ivoire, celle de tous les Ivoiriens ! Il faut à présent travailler pour reconstruire une autre nation, plus prospère, plus responsable, plus unie et réconciliée après autant d’années d’errements et d’amateurisme. Dans la construction de cette nouvelle Côte d’Ivoire, qui prend en compte toutes ses filles et tous ses fils, nous devons nous conduire de façon exemplaire afin d’honorer tous ces sacrifices et de se hisser à la hauteur des défis de notre pays. A nos cadres, aînés et dirigeants, il nous faut davantage ouvrir nos cœurs, donc nos portes à nos militants, peu importe leur rang pour travailler ensemble dans la construction de cette nouvelle Côte d’Ivoire. Il nous faut lutter contre cette maladie devenue presque incurable dans cette Afrique qui se cherche, la corruption ! Il faut également se battre de toutes les forces contre l’opportunisme le tribalisme, le favoritisme qui à eux seuls contribuent à créer une cour de flatteurs dont les yeux sont braqués sur leurs égos et leurs intérêts. Notre administration doit faire son toilettage et marquer une rupture totale avec des pratiques moyenâgeuses. Il est grand temps, en souvenir des morts et pour les vivants, de mettre les Ivoiriens au service de leur pays. Pendant si longtemps notre continent a été malade de ses dirigeants et des ses intellectuels, il est temps pour eux, de se racheter. Nous n’allons pas attendre indéfiniment. A Djéni, Camara H, Guédé Guina, Méssué Fofana et anonymes, merci pour votre combat et votre ultime sacrifice et à bientôt et que votre âme repose en paix. |
Journée de solidarité avec l'Ouest ivoirien à Lyon le 14 mai
L'Association des ressortissants de l'Ancien Cercle de Man, Ouest de la Côte d'Ivoire (ARACM) organise une journée culturelle et de solidarité le samedi 14 mai 2011.
au programme :
de 15h à 17h une conférence débat dont le thème est "rites et coutumes des peuples Wé et Dan" sera prononcée par Adjévi Mensah Dr en anthropologie et Alexis Siha chercheur en histoire.
de 17h à 18h dégustation des mets de l'ouest ivoirien.
de 22h à l'aube soirée dansante animée de Dj Lazzoril avec la participation de l'artiste Mika's et les enfants de l'ouest.
Infoline : 06.65.54.45.02 et 06.78.40.28.24
Lieu :Espace Galine
55bis avenue Galine
69100 Villeurbanne
au programme :
de 15h à 17h une conférence débat dont le thème est "rites et coutumes des peuples Wé et Dan" sera prononcée par Adjévi Mensah Dr en anthropologie et Alexis Siha chercheur en histoire.
de 17h à 18h dégustation des mets de l'ouest ivoirien.
de 22h à l'aube soirée dansante animée de Dj Lazzoril avec la participation de l'artiste Mika's et les enfants de l'ouest.
Infoline : 06.65.54.45.02 et 06.78.40.28.24
Lieu :Espace Galine
55bis avenue Galine
69100 Villeurbanne
Bouaké en effervescence
A partir de demain, mercredi 13 avril 2011 des manifestations organisées par la délégation départementale des Forces nouvelles (FN) de Bouaké sont prévues dans cette localité. Il s’agit selon le délégué départemental, Kouadio Kouamé dans un premier temps, d’une mission dénommée « journée de la chute du régime Gbagbo ». Secundo, de voir comment réserver un « accueil triomphal à l’enfant prodige », le Premier ministre, ministre de la Défense Guillaume Kigbafory Soro par ailleurs secrétaire général des FN et, ensuite organiser « l’investiture du Président Alassane Dramane Ouattara ».
Ce grand mouvement des populations de Bouaké aura pour point de départ, « la préfecture de police» et prendra fin « à l’état-major ». « Il a pour but d’instaurer la démocratie et la liberté des citoyens ainsi que, le rétablissement de la dignité humaine », a indiqué l’organisateur principal Kouadio Kouamé.
Par ailleurs, en prospection à Toumodi et Yamoussoukro pour l’accueil de Guillaume Soro Kigbafory, a-t-il dit, « les populations ont demandé que le Premier ministre, ministre de la Défense prenne un bain de foule depuis cette ville en passant par Yamoussoukro via Tiébissou avant, d’arriver à Bouaké. »
Ces Camerounais de la diaspora qui ont contribué à la perdition de Gbagbo
Plus d'une semaine après la chute du dictateur Laurent Gbagbo, ce grand auteur d’une forfaiture politique à l’historicité de nuls cieux et de nul temps, est désormais classé aux oubliettes de l'histoire triste de la Côte d'Ivoire. L’homme qui présentait une personnalité à facettes, n’avait de cesse d’enfariner la communauté nationale et internationale, et cela avec en prime un mépris souverain commandité par son mauvais entourage. La chute de l'ancien « Bunkeriste » d'Abidjan a divisé plusieurs contemporains, laissant même des séquelles sur la survie de plusieurs partis politiques et associations de la diaspora camerounaise.
J’en veux pour preuve l’aile Stalinienne et conservatrice du parti historique camerounais l’UPC, qui a passé le temps en interne, à saper toutes les initiatives de l’aile modérée de la même la même formation politique, pourtant, cette dernière dès le début de la crise Ivoirienne, avait de façon objective affirmé sans ambages que Laurent Gbagbo est un imposteur
Le monde entier à vécu en boucle le 11 avril dernier le film de l’arrestation de Gbagbo. Un homme livide. Assis sur le bord d’un lit d’une chambre d’hôtel. Transpirant à grosses gouttes dans un tricot de corps blanc à qui on tend une serviette pour s’essuyer sans même prendre une simple douche. Aussitôt une chemise de rechange lui est tendue. Il a de la peine à l’enfiler avant d’être secouru par le Commandant Wattao. Quelques temps après, aux côtés de son épouse Simone, il scrute l’horizon. Un regard sans fond où il retrace le film de sa vie. Celle des dix années passées au pouvoir. Et surtout la nouvelle qui commence. Cette scène difficile à croire montrait la chute de Laurent Gbagbo.
Que n’avons-nous pas vu ? Ni entendu ?
Des égoïstes calculateurs et affamés passer à longueur des journées des fausses images, des vidéos montées de toute pièce pour dénigrer le président élu de la Côte d’Ivoire, son Excellence Alassane Dramane Ouattara.
A tous ces imposteurs, l’humanité toute entière vous en voudra et l’histoire retiendra que vous êtes de ceux qui chantait fort les louanges de Laurent Gbagbo alors que dans votre for intérieure c’était le contraire.
Tous ceux qui ont perçu des sommes d’argent du criminel Gbagbo pour prétendre le soutenir paieront cher de leur mendicité.
Ces derniers, ont repris depuis quelques jours, à circuler sur la toile des vidéos montées de toutes pièces, des images etc. Cet exercice est quasiment nul car, Gbagbo c’est du passé.
S’il est vrai que son arrestation choque ses thuriféraires, elle sonnera comme une bouée de sauvetage pour ces millions d’Ivoiriens qui, depuis des semaines, vivaient reclus chez eux, sans eau, sans électricité et sans nourriture, et cela du simple fait d’un étourneau politique qui jouait à l’idéologue. Et c’est encore malheureux qu’un chef d’Etat africain, du fait de son opiniâtreté, amène les Occidentaux à s’ingérer dans les affaires d’un Etat souverain.
Tous ceux qui ont passé le temps à brandir les images de Um Nyobé, Ernest Ouandié, Ossende Afana, Patrice Lumumba… doublé du drapeau camerounais auprès des images de l’imposteur Gbagbo auront des comptes à rendre au peuple camerounais.
Nous avons vu ces quelques mendiants camerounais de la diaspora, incapable de mobiliser 100 Camerounais pour une manifestation le 23 février dernier.
A ceux-là, il est important de souligner que la situation de la Côte d’ivoire n’avait rien à voir avec la Françafrique. Il y a eu une élection. Il y a eu un vainqueur et un vaincu. Et aujourd’hui le vainqueur est en poste.
Cette frange des camerounais de la diaspora devenus par calcul des suppôts de Gbagbo en Europe ne font rien pour la Libye. Tous sont subitement devenus silencieux. La raison est simple : Kadhafi n’a pas distribué des euros au niveau de la diaspora.
Opposant historique, Laurent Gbagbo avait eu l’occasion d’entrer dans l’histoire. Hélas, il n’y est pas parvenu. Du moins, s’est-il laissé piquer par ce virus authentiquement africain, qui vicie les hommes politiques du continent, dès qu’ils sont investis de la mission de conduire leur peuple, après avoir lutté des années pour la liberté.
Soutenir Gbagbo qui, avait transformé le palais présidentiel en une poudrière avec des armes de tout calibre dans son sous-sol, c’est cautionner les crimes contre l’humanité entière. Beaucoup d’entre eux, surtout dans leur soutien à Gbagbo, ont visiblement choisi de fermer les yeux face aux réalités de la crise ivoirienne. Et comme la tempête ne vient jamais seule au risque de tout balayer sur son passage, Ils ont largement contribué, par leurs pseudos manifestations et parfois incongrues, à la longue résistance de Gbagbo, mais aussi à sa perdition. Le mensonge a beau courir les rues, la vérité finit toujours par triompher…
Laurent Gbagbo se voulait Lumumba, et il a rejoint, tristement, Bokassa, Taylor sur la liste des dictateurs africains.
Laurent Gbagbo est parti dans la honte et la Côte d’Ivoire s’est brusquement remise à rêver d’un avenir meilleur. « Le cauchemar est fini », s’exclamait à juste titre Guillaume Soro. « Dans quelques mois, vous verrez une Côte d’Ivoire transformée, sans discrimination et où il fait bon vivre », renchérissait pour sa part le chef de l’Etat Ivoirien , Son Excellence Alassane Dramane Ouattara.
Reportage à l'hôpital Ibn Toufaïl de Marrakech où ont été accueillies les victimes de l'attentat
Je suis médecin réanimateur, ici à l’hôpital universitaire depuis cinq ans et je n’ai jamais vu ça, c’est très dur…
Attentat de Marrakech : les premiers éléments de l'enquête
Selon le ministre marocain de l'Intérieur, le bilan de l'attentat de Marrakech s'établissait vendredi soir 29 avril 2011, à 16 morts dont 13 ont été identifiés : sept Français, deux Canadiens, deux Marocains, un Anglais et un Néerlandais. L’attentat n’est toujours pas revendiqué mais on en sait un peu plus sur le mode opératoire de l’attaque contre le café Argana.
L'attentat n'a pas été formellement revendiqué, mais on a appris qu'une vidéo postée sur internet trois jours avant l'attentat et attribuée à AQMI menaçait le Maroc. Par ailleurs, les autorités affirment que la bombe, un engin de forte puissance, a été déclenchée à distance, un mode opératoire et des explosifs qui rappellent les méthodes d'al-Qaïda.
Cette information a deux conséquences : elle permet d’abord d’évacuer définitivement la piste du kamikaze. Ensuite, la présence de TATP, produit apparemment apprécié des groupes islamistes radicaux selon les spécialistes, permet de faire un lien entre cet attentat et al-Qaïda.
Enfin, si la bombe a été déclenchée à distance, cela signifie concrètement que le suspect court toujours. « Nous devons rester vigilants », a affirmé le ministre de l’Intérieur Taieb Cherkoui.
A Marrakech, la présence policière a été renforcée, même si la place Djemaa el-Fna grouillait de nouveau de monde vendredi soir, sans contrôle particulier.
L'attentat n'a pas été formellement revendiqué, mais on a appris qu'une vidéo postée sur internet trois jours avant l'attentat et attribuée à AQMI menaçait le Maroc. Par ailleurs, les autorités affirment que la bombe, un engin de forte puissance, a été déclenchée à distance, un mode opératoire et des explosifs qui rappellent les méthodes d'al-Qaïda.
Cette information a deux conséquences : elle permet d’abord d’évacuer définitivement la piste du kamikaze. Ensuite, la présence de TATP, produit apparemment apprécié des groupes islamistes radicaux selon les spécialistes, permet de faire un lien entre cet attentat et al-Qaïda.
Enfin, si la bombe a été déclenchée à distance, cela signifie concrètement que le suspect court toujours. « Nous devons rester vigilants », a affirmé le ministre de l’Intérieur Taieb Cherkoui.
A Marrakech, la présence policière a été renforcée, même si la place Djemaa el-Fna grouillait de nouveau de monde vendredi soir, sans contrôle particulier.
« Le processus de réformes dans lequel le Maroc est engagé ne s'arrêtera pas » |
En frappant sur le sol marocain, les auteurs de l'attentat ont provoqué une onde de choc au sein même de la population et de la classe politique marocaine. L'attentat touche le royaume chérifien dans une période délicate, alors qu'il vient de s'engager il y a un mois et demi à conduire des réformes, pour renforcer l'indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs. Des réformes réclamées par le peuple, à coups de manifestations, et par un mouvement qui a pris de l'ampleur sur les réseaux sociaux d'internet le mouvement du 20 février. Certaint ont-ils intérêt à stopper ces réformes ? A pousser le pouvoir dans une approche sécuritaire ? En tout cas, les Marocains craignent que l'attentat soit un argument pour justifier un retour en arrière. Il faut continuer notre lutte, dire non à la corruption, réclamer notre droit au changement, ont rappelé hier, vendredi, des militants du mouvement du 20 février. « L'objectif de cet attentat est de répandre la peur et de perturber le mouvement de protestation populaire au Maroc », affirme de son côté le mouvement islamiste interdit Justice et Bienfaisance qui appelle les autorités à ne pas utiliser le drame pour porter atteinte aux droits de l'homme. Tout en dénonçant un acte barbare, lâche et criminel. Aux éventuels déstabilisateurs, et à ceux qui aspirent à des réformes, le porte-parole du gouvernement a répondu fermement en annonçant que « le processus politique qui vient d'être engagé ne sera pas remis en cause ». |
Le processus d'identification des victimes de l’attentat de Marrakech se poursuit
La police marocaine dispose d'un portrait robot de l'auteur présumé de l’attentat de Marrakech. Les derniers éléments de l'enquête laissent penser que la bombe a été déclenchée à distance. Un engin explosif composé notamment de nitrate d'ammonium et de clous. Quatorze personnes sont toujours hospitalisées à Marrakech tandis que le processus d’identification des victimes est toujours en cours.
Le processus d’identification est laborieux, d’abord, parce que l’explosion de la bombe a été très violente. Les corps ont été particulièrement abîmés par cette bombe composée entre autre de clous. A la morgue de Marrakech, plus d’une vingtaine de policiers sont à pied d’œuvre pour identifier les corps. La France et deux autres pays ont envoyé des renforts pour aider les autorités marocaines.
Ensuite, interviennent des difficultés administratives. Il est très compliqué de confirmer l’identité d’une personne, quand elle n’a pas de papier d’identité sur elle, et qu’il n’y a pas de membre de la famille sur place pour reconnaître le corps.
Un bilan susceptible d'évoluer
Enfin, les autorités respectives sont très prudentes avant de confirmer la nationalité d’un corps. Car une personne morte dans un attentat a droit à des réparations de l’Etat concerné. Le bilan est donc malheureusement toujours susceptible d’évoluer.
Dans l’après-midi du 29 avril, une jeune française est décédée à l’hôpital. Dans la matinée, c’est une petite fille de dix ans qui a succombé à ses blessures. A l'heure actuelle, vingt-neuf personnes sont blessées, dont au moins quatre français dans un état instable. Le bilan s'établit pour le moment à 16 morts dont au moins 11 étrangers.
Le processus d’identification est laborieux, d’abord, parce que l’explosion de la bombe a été très violente. Les corps ont été particulièrement abîmés par cette bombe composée entre autre de clous. A la morgue de Marrakech, plus d’une vingtaine de policiers sont à pied d’œuvre pour identifier les corps. La France et deux autres pays ont envoyé des renforts pour aider les autorités marocaines.
Ensuite, interviennent des difficultés administratives. Il est très compliqué de confirmer l’identité d’une personne, quand elle n’a pas de papier d’identité sur elle, et qu’il n’y a pas de membre de la famille sur place pour reconnaître le corps.
Un bilan susceptible d'évoluer
Enfin, les autorités respectives sont très prudentes avant de confirmer la nationalité d’un corps. Car une personne morte dans un attentat a droit à des réparations de l’Etat concerné. Le bilan est donc malheureusement toujours susceptible d’évoluer.
Dans l’après-midi du 29 avril, une jeune française est décédée à l’hôpital. Dans la matinée, c’est une petite fille de dix ans qui a succombé à ses blessures. A l'heure actuelle, vingt-neuf personnes sont blessées, dont au moins quatre français dans un état instable. Le bilan s'établit pour le moment à 16 morts dont au moins 11 étrangers.
Libye : Tripoli propose une amnistie aux rebelles de Misrata mais les combats se poursuivent pour le contrôle du port
Le régime de Tripoli a proposé vendredi 29 avril 2011 au soir une amnistie aux rebelles de la ville portuaire de Misrata, leur demandant de déposer les armes avant le 3 mai. Mais l'offensive militaire se poursuit et le contrôle de Misrata, porte d'entrée de l'aide à la population et aux forces rebelles, est crucial pour les deux parties en conflit. Ce samedi matin, tôt, dans une allocution télévisée le numéro un libyen a réaffirmé qu'il ne quitterait pas son pays et appelé à des négociations avec l'Otan
Pour bénéficier de cette amnistie, les rebelles de l'ouest qui se battent dans Misrata depuis près deux mois n'auront qu'à se rendre et déposer les armes. C'est du moins ce qu'affirmait en fin de soirée, ce vendredi, le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, faisant état d'un communiqué du ministère de l'Intérieur.
L'offre est valable jusqu'au 3 mai et le régime promet que tous les repentis pourront librement quitter la ville, alors qu'au même moment, une contre-offensive de l'armée est en cours. Un peu plus tôt, les autorités libyennes avaient annoncé que les forces loyalistes avaient rendu les installations portuaires inutilisables et avaient prévenu que tous les navires tentant d'entrer dans le port seraient considérés comme ennemis et attaqués. Le général Rob Weighill, directeur des opérations en Libye pour l'Otan, a annoncé au cours d'une conférence de presse tenue à Naples vendredi, que ses navires avaient neutralisé des mines posées par les forces loyales au colonel Kadhafi dans le port de Misrata :
« Nos navires ont intercepté de petits bateaux qui déposaient des mines flottantes à la sortie du port de Misrata et nous nous sommes débarrassés des engins que nous avons trouvé. Cela démontre de nouveau combien le régime du dirigeant Mouammar Kadhafi ignore le droit international et tente d'entraver l'envoi de secours humanitaires ».
Tripoli souhaite que les aides soient désormais acheminées par voie terrestre ce qui paraît fort difficile en l'absence de cessez-le-feu. Finalement, le gouvernement libyen semble tenter de tout faire pour maintenir une apparence de contrôle de la situation alors que les forces pro-Kadhafi semblent avoir perdu l'avantage depuis longtemps dans Misrata.
Pour bénéficier de cette amnistie, les rebelles de l'ouest qui se battent dans Misrata depuis près deux mois n'auront qu'à se rendre et déposer les armes. C'est du moins ce qu'affirmait en fin de soirée, ce vendredi, le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, faisant état d'un communiqué du ministère de l'Intérieur.
L'offre est valable jusqu'au 3 mai et le régime promet que tous les repentis pourront librement quitter la ville, alors qu'au même moment, une contre-offensive de l'armée est en cours. Un peu plus tôt, les autorités libyennes avaient annoncé que les forces loyalistes avaient rendu les installations portuaires inutilisables et avaient prévenu que tous les navires tentant d'entrer dans le port seraient considérés comme ennemis et attaqués. Le général Rob Weighill, directeur des opérations en Libye pour l'Otan, a annoncé au cours d'une conférence de presse tenue à Naples vendredi, que ses navires avaient neutralisé des mines posées par les forces loyales au colonel Kadhafi dans le port de Misrata :
« Nos navires ont intercepté de petits bateaux qui déposaient des mines flottantes à la sortie du port de Misrata et nous nous sommes débarrassés des engins que nous avons trouvé. Cela démontre de nouveau combien le régime du dirigeant Mouammar Kadhafi ignore le droit international et tente d'entraver l'envoi de secours humanitaires ».
Tripoli souhaite que les aides soient désormais acheminées par voie terrestre ce qui paraît fort difficile en l'absence de cessez-le-feu. Finalement, le gouvernement libyen semble tenter de tout faire pour maintenir une apparence de contrôle de la situation alors que les forces pro-Kadhafi semblent avoir perdu l'avantage depuis longtemps dans Misrata.
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