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samedi 30 avril 2011

Ces Camerounais de la diaspora qui ont contribué à la perdition de Gbagbo

Plus d'une semaine après la chute du dictateur Laurent Gbagbo, ce grand auteur d’une forfaiture politique à l’historicité de nuls cieux et de nul temps, est désormais classé aux oubliettes de l'histoire triste de la Côte d'Ivoire. L’homme qui présentait une personnalité à facettes, n’avait de cesse d’enfariner la communauté  nationale et internationale, et cela avec en prime un mépris souverain commandité par son mauvais entourage. La chute de l'ancien « Bunkeriste » d'Abidjan a divisé plusieurs contemporains, laissant même des séquelles sur la survie de plusieurs partis politiques et associations de la diaspora camerounaise.
 
J’en veux pour preuve l’aile Stalinienne  et conservatrice  du parti historique camerounais l’UPC, qui a passé le temps en interne, à saper toutes les initiatives de l’aile modérée de la même la même formation politique, pourtant, cette dernière dès le début de la crise Ivoirienne, avait de façon objective affirmé sans ambages que Laurent Gbagbo est un imposteur
Le  monde entier à vécu en boucle le 11 avril dernier le film de l’arrestation de Gbagbo. Un homme livide. Assis sur le bord d’un lit d’une chambre d’hôtel. Transpirant à grosses gouttes dans un tricot de corps blanc à qui on tend une serviette pour s’essuyer sans même prendre une simple douche. Aussitôt une chemise de rechange lui est tendue. Il a de la peine à l’enfiler avant d’être secouru par le Commandant  Wattao. Quelques temps après, aux côtés de son épouse Simone, il scrute l’horizon. Un regard sans fond où il retrace le film de sa vie. Celle des dix années passées au pouvoir. Et surtout la nouvelle qui commence. Cette scène difficile à croire montrait la chute de Laurent Gbagbo.

Que n’avons-nous pas vu ? Ni entendu ?
 
Des égoïstes calculateurs et affamés passer à longueur  des journées des fausses images, des vidéos montées de toute pièce pour dénigrer le président élu de la Côte d’Ivoire, son Excellence Alassane Dramane Ouattara.
 
A tous ces imposteurs, l’humanité toute entière vous en voudra et l’histoire retiendra que vous êtes de ceux qui chantait fort les louanges de Laurent Gbagbo  alors que dans votre for intérieure c’était le contraire.
 
Tous ceux qui ont perçu des sommes d’argent du criminel Gbagbo pour  prétendre le soutenir paieront cher de leur mendicité.

Ces derniers, ont repris depuis quelques jours, à circuler sur la toile des vidéos montées de toutes pièces, des images etc. Cet exercice est quasiment nul car, Gbagbo c’est du passé.
S’il  est vrai que son arrestation choque ses thuriféraires, elle sonnera comme une bouée de sauvetage pour ces millions d’Ivoiriens qui, depuis  des semaines, vivaient  reclus chez eux, sans eau, sans électricité et sans nourriture, et cela du simple fait d’un étourneau politique qui jouait  à l’idéologue. Et c’est encore malheureux qu’un chef d’Etat africain, du fait de son opiniâtreté, amène les Occidentaux à s’ingérer dans les affaires d’un Etat souverain.
 
Tous ceux qui ont passé le temps à brandir les images de Um Nyobé, Ernest Ouandié, Ossende Afana, Patrice Lumumba… doublé du drapeau camerounais auprès des images de l’imposteur Gbagbo auront des comptes à rendre au peuple camerounais.
 
Nous avons vu ces  quelques mendiants camerounais de la diaspora, incapable de mobiliser 100 Camerounais pour une manifestation le 23 février dernier.
 
A ceux-là, il est important de souligner que la situation de la Côte d’ivoire n’avait rien à voir avec la Françafrique. Il y a eu une élection. Il y a eu un vainqueur et un vaincu. Et aujourd’hui le vainqueur est  en poste.
 
Cette frange des camerounais de la diaspora devenus par calcul des suppôts de Gbagbo en Europe ne font rien pour la Libye. Tous sont subitement devenus silencieux. La raison est simple : Kadhafi n’a pas distribué des  euros au niveau de la diaspora.
 
Opposant historique, Laurent Gbagbo avait eu l’occasion d’entrer dans l’histoire. Hélas, il n’y est pas parvenu. Du moins, s’est-il laissé piquer par ce virus authentiquement africain, qui vicie les hommes politiques du continent, dès qu’ils sont investis de la mission de conduire leur peuple, après avoir lutté des années pour la liberté.
 
Soutenir Gbagbo qui, avait transformé le palais présidentiel en une poudrière avec des armes de tout calibre dans son sous-sol, c’est cautionner les crimes contre l’humanité entière. Beaucoup d’entre eux, surtout dans leur soutien à Gbagbo, ont visiblement choisi de fermer les yeux face aux réalités de la crise ivoirienne. Et comme la tempête ne vient jamais seule au risque de tout balayer sur son passage, Ils ont largement contribué, par leurs  pseudos  manifestations  et parfois incongrues, à la longue résistance de Gbagbo, mais aussi à sa perdition. Le mensonge a beau courir les rues, la vérité finit toujours  par triompher…
 
Laurent Gbagbo se voulait Lumumba, et il a rejoint, tristement, Bokassa, Taylor sur la liste des dictateurs africains.
 
Laurent Gbagbo est parti dans la honte et la Côte d’Ivoire s’est brusquement remise à rêver d’un avenir meilleur. « Le cauchemar est fini », s’exclamait à juste titre Guillaume Soro. « Dans quelques mois, vous verrez une Côte d’Ivoire transformée, sans discrimination et où il fait bon vivre », renchérissait pour sa part le chef de l’Etat Ivoirien , Son Excellence Alassane Dramane Ouattara.

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